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Jeu 6 Sep 2018 - 3:02

Anonymous
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Not all those who wander are lostEliwendë & Blackwall


Avec tout ce qui venait d’arriver, elle ne trouvait pas le sommeil. Se tournant de droite à gauche sans arrêt, assez pour énerver Snow, elle n’arrivait pas à trouver une seule position confortable. Son esprit tournait tellement que cela lui donnait la nausée. Une nausée affreuse qui perdurait depuis plusieurs jours. Trois jours pour être exacte. Trois jours depuis qu’elle avait majestueusement mit le feu, se brûlant elle-même par le fait même. Trois jours qu’elle avait montré son vrai visage à tout le monde. Un visage de mage … mais pire encore, de menteuse. Le genre de personne à qui on ne pouvait plus faire confiance désormais. Ce n’est pas ce qu’elle avait voulu, mais cela n’avait plus aucune importance maintenant. Avec ou sans raison valable, elle restait une menteuse pour tous. Que cela les dérange ou non dans leur quotidien, cela resterait son nouveau titre.

Elle soupira et s'asseya dans son lit. Elle n'aurait pas pu éviter cette situation toute sa vie. Un jour ou l'autre, quelqu'un l'aurait découvert. Par chance, Blackwall avait été présent. Par chance ? Peut-être bien par malchance. Un homme aussi loyale et véritable devait détester le mensonge. Elle aurait dû lui avouer sur les remparts lorsqu'elle en avait eu l'occasion, mais non, elle avait trop eu peur de sa réaction. Maintenant, elle ne pourrait plus l'éviter et perdrait probablement un bon ami ... Même plus que ça. Son meilleur ami. Elle se passa une main dans le visage et donna un coup de pied dans le vide, au bout de son lit. La colère ne l'aiderait pas, mais elle avait envie de frapper dans quelque chose et de crier. Crier fort, à se brûler les poumons, qu'elle se détestait. Elle resta silencieuse et fixa devant elle, sentant cet ouragan à l'intérieur d'elle, voulant s'échapper par tous les orifices possibles de sa peau, alors qu'elle restait stoïque.

Cela ne servirait à rien, elle ne dormait pas depuis trois jours et cette nuit ne ferait pas exception. Autant se lever et essayer de faire quelque chose d'utile. Il y avait sûrement quelque chose de plus intéressant que son plafond à regarder. Elle ne mit même pas de soulier, le sol gelé ne lui posait aucun problème, ce n'était pas sa première fois de toute façon. Elle erra dans le fort sans faire le moindre bruit, juste le fait de marcher lui permettait de faire le vide dans son esprit et de se concentrer sur sa respiration. Elle combattait les pleurs avec une telle animosité qu'elle ne faisait que rajouter de l'huile sur le feu de ses douleurs. Pleure un bon coup pour aller mieux ne faisait pas partie des choses qu'elle acceptait de faire. Elle refusait de pleurer sur un choix qu'elle avait prit. Ses pas la menèrent près de la grange et elle fit le tour, d'un air innocent, en espérant voir le guerrier surgir pour venir lui parler. Elle fit les cent pas un moment avant de retourner trainer rempart, se faisant à l'idée que Blackwall devait dormir profondément à cette heure. Une fois sur les remparts, elle alla marcher debout sur les murets de pierres, se servant de ses bras pour garder l'équilibre. Cela là forçait a rester concentrer. Concentrer sur ses pas et non sur ses échecs.

Elle regardait ses pieds en avançant. Un devant, l'autre devant, deux derrière, quatre devant. Un visage familier. Les deux bras tendues dans les airs pour garder l'équilibre, elle fixait l'homme accoster sur les murets devant elle. Il aurait pu être de dos, elle l'aurait tout de même reconnu. Elle le fixa de ses grands yeux gris injectés de sang, avec des lèvres tremblantes. Elle s'était jurée de ne pas pleurer. Les promesses n'avaient-elles plus aucune signification pour elle ? Encore une promesse brisée. Comment le simple regard d'un homme pouvait la faire flancher ainsi ? Parce qu'elle avait si peur de ce qu'il allait faire maintenant. Parce qu'elle avait si peur de le perdre à la fin. De ne pas faire partie de cette peinture glorieuse et droite qu'était sa vie. Ramenant ses bras vers elle, laissant tomber ses premières défenses pour son équilibre, elle regardait le barbu avec un regard brisé et lourd de milliers de paroles. C'est avec une voix brisée qu'elle l'appela à l'aide, pour soigner son coeur gros et toutes ses plaies, à fleur de peau.

- Black ...

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Jeu 6 Sep 2018 - 6:48

Cullen Rutherford
Cullen Rutherford

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Not all those who wander are lost


Ce n'était pas souvent que Blackwall n'arrivait pas à dormir. Normalement, après tout les entraînements et les activités physique qu'il produisait à Fort Céleste, quand il posait sa tête sur l'oreiller, il s'endormait comme une pierre. Mais... depuis ses derniers temps, quelque chose le perturbait. Il était là, plat comme du papier, étale sur son lit cherchant le sommeil, mais ses pensées ne l'attiraient que vers une chose. Par le Créateur... quelle idée ils avaient eu d'aller chercher ces Vénatoris dans leur putain de trou à lapins !

Si seulement... si seulement Eliwendë n'avait pas eu à faire ça. Il se leva et fit les cents pas dans sa grange, en faisant son possible pour ne pas réveiller les chevaux. Il tournait ce qu'il s'était passé sous tout les angles. Une main se porta au côté gauche de sa barbe, qu'il avait du tailler afin d'enlever quelques poils roussies par l'attaque d'Eliwendë. Mais... Elles les avaient sauvés. Cullen pouvait dire ce qu'il voulait, jamais ils n'auraient pu survivre à cette attaque de Templier Rouges. Et ils étaient trop blessés pour fuir.

Alors qu'est ce qui dérangeait Blackwall ? Il n'avait pas eu le temps de parler à Eliwen ces derniers jours. Par le Créateur, il l'avait voulu. Il sortit de la grange, et leva la tête pour examiner le ciel striée d'étoile lointaines. La lune était pleine ce soir, irradiant Fort Céleste d'une lumière blafarde. C'était les nuits préférées de Blackwall. Mais en regardant un peu plus la lune... Elle prit la forme d'un œil au regard de Blackwall. Un œil qui appartenait à sa petite demi-elfe préféré.

Et c'est là qu'il compris le problème. Ce n'était pas le fait que Eliwendë ait caché le fait qu'elle soit mage. Non... C'était la lueur de désespoir et de haine de soi-même qui brûlait dans ses yeux. Quand Blackwall l'avait vu il y a quelques temps à Fort Céleste, il aurait pu venir lui parler. Pour s'expliquer. Pour lui pardonner. Mais Eliwendë l'avait regardé avec un regard déchirant. Et Thom Rainier eut peur. Il eut peur de céder, et d'aller rejoindre cette semi-elfe pour lui dire que ce n'était rien. Et il eut peur de tout lui raconter. Thom ne pouvait pas simplement faire ça. Il avait vêcu toute sa seconde vie dans le mensonge... Il devait faire en sorte de tout réparer avec l'Inquisition avant de disparaître à nouveau.

Plongé dans ses pensées, il ne s'était même pas rendu compte qu'il était grimpé aux murailles. Il n'avait toujours pas sommeil. La brise légère, porteuse de la fraîcheur du soir, mais restant un vent doux, secoua doucement la chemise légère de Blackwall, qui s'accouda à une crénelation.

Oh, Eliwendë. Blackwall ne savait plus quoi faire. Rien qu'à l'idée d'enfin arriver au moment de la confrontation le faisait trembler. Elle méritait de savoir la vérité. Elle le méritait plus que quiconque. Plus que l'Inquisitrice. Plus qu'une quelconque Garde-Commandeur d'Orlaïs. Plus que tout le monde. Et...

« Black... »

Blackwall ne sut qualifier le nom de l'émotion qui le parcourut quand il entendit Eliwendë prononcer son nom. Un mélange de peur, de résignation, mais surtout de soulagement. Elle était finalement là, devant lui. Cette situation allait se terminer. Il se retourna lentement, et fixa les yeux d'Eliwendë. Les elfes avaient naturellement les yeux grand, et bon nombre d'homme se sont noyés dans de telles immensités. Eliwendë, en sa qualité de demie-elfe, gardait un tant soit peu cette caractéristique. Elle avait toujours cette lueur dans les yeux, cette tristesse qui tordait chaque fibres de l'être de Blackwall. Il ne voulait qu'effacer ça d'un geste, mais ce serait inapproprié.

Il la fixa de retour avec ses yeux bleus, un bleu qui n'arrivait pas à se faire chaleureux à cause des émotions conflictuelles qu'engrengeait la rencontre. Néanmoins, sa voix fut à la hauteur du plaisir que Blackwall avait à parler avec Eliwendë.

« Eliwen... ! »

Avant qu'il ne put se contrôler, il avança d'un pas pour écarter ses bras afin qu'elle lui offre un câlin, comme à leur habitude. Mais... il se ravisa. Eliwendë devait parler. Il le savait. C'est ce dont il aurait besoin lui même, après. Oh Créateur, la situation était tellement semblable !

« Eliwendë... Nous nous parlons enfin. Je... tu... »

Il ne savait pas quoi dire pour briser la glace.

Ven 7 Sep 2018 - 4:34

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Not all those who wander are lostEliwendë & Blackwall


Lorsqu'il avança un pas vers elle, la semi-elfe eut l'impression que tout son monde s'arrêtait seulement à lui et qu'elle allait pouvoir se jeter dans ses bras pour qu'il la protège d'elle-même et qu'ils seraient tous en sécurité, mais il n'avança pas plus loin. Elle ne lui en tenait pas rigueur, parce que cela l'empêcherait de parler. Au moment où il aurait refermé ses bras contre elle, plus aucune parole ne serait sorti de ses lèvres, seulement de longues plaintes suivis de plusieurs larmes. Il devait le voir au travers de ses yeux humides, cette longue plainte et la nécessité de lui parler. Pleurer n'arrangeait pas les choses, elle ferait simplement montrer à Blackwall à quel point le mannequin qu'elle avait tenté de construire ici s'effondrait de toutes pièces et pourtant, il ne se retrouvait pas loin de la vérité. Debout sur ce muret de pierres, les cheveux au vent et le regard brisé, elle n'avait plus rien à voir avec cette boule de joie qu'elle avait montré à tout le monde, sans chigner une seule seconde.

- Je suis tellement désolé Black, sa voix restait brisée à chaque mot de plus qui en sortait, mais elle semblait trouver le courage de continuer sans s’arrêter, Je suis tellement désolé de ne jamais t’avoir dit la vérité alors que tu l’as méritait.

Elle se rapprocha de lui en restant sur le muret, elle se retrouvait à être considérablement plus haute que lui en restant là, mais elle ne semblait même pas s’en rendre compte pour le moment, comme si elle venait d’actionner un train qui n’avait pas de frein.

- Je suis Eliwendë Katlyz, où plutôt Barker. Je suis la Première du clan Lahemior. Enfin, j’étais. Je ne crois pas qu’ils s’attendent à ce que je revienne après des mois d’absence. Je me suis enfuie de chez moi, de mon clan.


De toutes les responsabilités, de toute sa culture, malgré la grande importance qu’une Archiviste pouvait avoir, Eliwendë avait claqué la porte au nez à celle qui l’avait élevé en lui balançant des atrocités qu’elle regrettait aujourd’hui. D'immondes atrocités, des mots beaucoup trop profonds et douloureux pour s’adresser à la seule personne qui pouvait de près ou de loin constituer le semblant de famille qu’on avait essayé de lui donner en grandissant.

- Je devais devenir Archiviste, mais … la magie. Je ne suis pas cette boule de joie que tout le monde croit que je suis. Je suis remplie de tellement de sentiments … La plupart du temps, je me sens comme un orage, prêt à exploser et briser le ciel !


Elle avait amené ses mains à son crâne en parlant, pour mimer une explosion violente. Elle s’ouvrait le coeur et se vidait devant lui et recevoir autant d’informations nouvelles sur elle pouvait devenir déconcertant. Elle n’avait jamais semblé sur le point d’exploser, jamais on ne l’avait retrouvé à quelque part, frappant à répétition un objet inanimé. Elle avait toujours été très droite et même lorsqu’elle aurait eu toutes les raisons de laisser sortir cette rage, elle ne l’avait pas fait, même pas un peu.

- La magie … ne se mixe pas bien à ce genre de problèmes. J’ai déjà fait du mal à des gens, volontairement, alors qu’ils n’avaient rien fait pour le mériter. Je connais la magie, je l’ai étudié très longtemps et c’était mon devoir, mais ce don n’est pas fait pour moi. Je ne peux pas laisser la magie exploiter mes émotions, je n’ose même pas imaginer ce que je pourrais faire si je me laissais emporter, si je laissais cet orage exploser. J’ai … décidé de ne plus pratiquer la magie.

À la place de régler le problème alors qu’elle était encore jeune, elle l’avait laissé se développer pleinement et prendre le contrôle. Elle ne le réalisait que trop tard. Elle avança une main vers le visage de Blackwall, pour caresser sa joue à l’endroit où elle avait brûlé sa barbe, par erreur. Jamais elle n’aurait voulu lui faire le moindre mal. Elle s’était bien sûr fait beaucoup plus de mal à elle-même, mais c’était un si petit sacrifice.

- Pour éviter de blesser d’autres gens autour de moi.

Elle retira sa main de sa joue, dans une dernière caresse qui ne semblait pas vouloir se terminer.

- Mais en tant que Première … C’est une hérésie d’occuper un poste de mage sans faire de magie. C’est un choix purement égoïste, mais mon clan sera beaucoup mieux sans moi … Je n’aurais jamais pu devenir ce qu’ils attendaient de moi … Je … Je ne suis pas cette image forte d’un mage elfe qui maîtrise la magie sans égal et qui transmet les traditions de génération en génération. Je suis Eliwendë, la petite semi-elfe qui se balade avec un loup … Lorsque j’ai appris la vérité sur mes parents, je me suis enfuie.

Elle prit une petite pause pour fixer le sol juste à côté de Blackwall.

- J’ai menti. J’ai menti parce que je ne crois pas qu’ils peuvent comprendre qui je suis et pourquoi j’ai fais ce choix. Un monde humain, en pleine guerre mage contre templier. Cette promesse, elle était à moi-même et à personne d’autre, mais … je n’étais pas prête à te voir mourir pour une promesse.


Elle releva son regard pour l'ancrer dans le sien.

- Je voulais que tu saches, de mes propres lèvres, qui je suis vraiment et pourquoi je t’ai menti.

© YOU_COMPLETE_MESS

Dim 9 Sep 2018 - 16:43

Cullen Rutherford
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Not all those who wander are lost


Quand il vit Eliwendë arriver, il n'était pas venu à l'esprit de Blackwall que sa petite elfe se tenait sur le parapet du mur de Fort Céleste. En dessous, se trouver les abîmes magnifiques et dangereuses, le flanc de montagne hérissé de roches acérées par des années d'érosion, et la possibilité d'un accident qui ne ferait que bien trop de mal à l'homme qu'il était maintenant.

Elle était bien plus grande que lui, debout, sur ces crénelations. Elle semblait si puissante. Grandie. Derrière elle, la lumière de la Lune était occultée par sa présence. C'était une image magnifique. Dans ses cauchemars, c'était comme ça qu'il imaginait le moment où son mensonge partirait en fumée. Dame Justice le dominant de toute sa hauteur, alors que ses yeux accusateurs réclamaient vengeance pour les vies qu'il avait prise. Et celle qu'il a usurpé.

Mais étrangement, la situation était inversé ici. Les yeux d'Eliwendë étaient torturés. A un degré mille fois plus intense et douloureux que ceux qui avaient fait fuir Blackwall quelques jours auparavant. Il fut à nouveau animé par la volonté de faire taire Eliwendë. Elle n'avait pas à dire ça.
Chaque mot était une pierre jetée sur l'esprit de Blackwall. Des mensonges qui devaient signifier beaucoup pour d'autres.

La voix d'Eliwendë se brisait sur certains mots, montrant à quel point cet échange était difficile pour elle. Il l'était d'autant plus pour Blackwall. Il ne pouvait voir qu'une version miniature de son propre procès. Le mensonge... le meurtre... être quelqu'un qu'on n'est pas. Il ferma les yeux. Il ne pouvait pas affronter le regard hanté d'Eliwendë. Fermer les yeux lui permit d'ignorer les larmes qui menaçaient de briser le barrage qu'il s'était érigé, il y a six ans. Il l'écoutait toujours, plongé dans le noir. Flottant dans sa propre toile de mensonge.

Et quand Eliwendë mit sa main sur sa joue, il trembla. C'était à l'endroit où ses flammes l'avaient touchés. Sa peau n'avaient pas brûlé, mais s'était sensibilisé à la chaleur du feu. Et les doigts d'Eliwendë étaient une sensation mémorable. Des vrilles d'électricités envoyèrent des décharges à travers la joue de Blackwall, qui se répandit partout dans son corps. A ce contact, il ouvrit les yeux.
Il ancra son regard dans celui de la demie-elfe, désespéré d'y trouver de la chaleur. Il se rappela en parallèle une petite boule de cheveux blond qui se jeta sur lui, afin de l'empêcher de tuer un loup blanc. Il se rappela la joie pétillante dans ces yeux bleus quand il lui avait offert la statuette. Il se rappela la chaleur infernale qui jaillit des mains délicates de celle qu'il pensait défendre. Pour Blackwall, la situation était claire.

Il ouvrit la bouche, profitant toujours secrètement de la caresse de sa demie-elfe, afin de répondre. Mais elle l'interrompit en retirant sa main, et en regardant au loin. Dans les abîmes magnifiques et dangereuses qui entouraient Fort Céleste. Blackwall regretta immédiatement la perte de la chaleur d'Eliwendë, et il se surprit à en vouloir plus. Un sentiment de mortification, ainsi qu'une panique grandissante, s'installa en lui alors qu'Eliwendë étaient en équilibre sur le parapet, contemplant le vide. Elle n'allait pas sauter, n'est ce pas ? Si elle mourrait maintenant, devant lui, Blackwall ne savait pas comment il réagirait. Il prendrait probablement son épée, son cheval, et partirait de Fort Céleste pour mourir une mort vaine face à la premier engeance, au premier bandit, ou au premier Templier Rouge qu'il croiserait.

Mais Eliwendë se retournit, et regarda à nouveau Blackwall de ses yeux de glace. Elle semblait avoir terminé sa confession. Pendant une demie-seconde, Blackwall réfléchit à ce qu'il devait dire. Mais Eliwen n'avait pas besoin de paroles. Elle avait besoin de lui, maintenant, tout de suite. Le temps flotta doucement, et il pensa percevoir sa demie-elfe reculer imperceptiblement vers le vide.
Cela n'allait pas se produire.

Il étendit son bras afin d'attraper le bras d'Eliwendë. Par un désir égoïste, il laisse sa main parcourir ses muscles endurcis par l'archerie, sa peau tonifié par l'exercice, et descendit jusqu'à prendre sa main dans la sienne. Il força Eliwendë à descendre du parapet, sans rien dire. Quand elle fut enfin les pieds sur la muraille, hors de danger, il poussa un soupir de soulagement.

Puis il enserra Eliwendë dans l'étreinte la plus forte qu'il ait jamais donné à quelqu'un. Il la serrait, tout en faisant attention de ne pas l'étouffer, mais assez pour l'empêcher de partir. Cette étreinte étaient la manifestation physique des paroles que Blackwall aurait pu lui dire. Il recollait les morceaux de leur relation à travers cette promiscuité, et profitait entièrement de la chaleur qui se répandait en lui alors qu'il serrait à présent tout ce qui comptait pour lui en ce moment. Tout ses doutes étaient effacés alors qu'il tenait sa petite demie-elfe entre ses bras. Il ne pensait plus à rien d'autre. Il n'était pas Blackwall. Il n'était pas Thom Rainier. Il était celui qui tenait Eliwendë entre ses bras. Et c'était tout ce qui importait. Une larme singulière, qu'il ne put retenir, coula de sa joue pour atterrir sur l'épaule de la demie-elfe. Il ne sut dire si c'était une larme de joie, ou une larme de tristesse.

Ne se détachant pas d'Eliwendë, mais reculant sa tête pour pouvoir la regarder dans les yeux, il afficha un sourire triste sur son visage.

« Oh, Eliwendë. Je ne veux pas que tu te tortures de la sorte. »

Il retira un bras de sa taille, et leva la main pour lui caresser la joue doucement.

« Je te pardonne. Je pardonne tout ce que tu as pu faire, à moi ou à d'autres. Tu m'entends ? Je te pardonne. »

Il était sur le point d'expliquer sa vie. Il allait lui dire.

« Il y a bien longtemps... un homme très sage m'a dit que nous étions qui nous choisissons de suivre. Qui pense-tu être, ma douce Eliwendë ? »


Mar 11 Sep 2018 - 3:44

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Not all those who wander are lostEliwendë & Blackwall


Il lui agrippa le bras, simplement, juste comme ça. Elle sentit sa poigne, au début ferme, pour ensuite se laisser glisser vers sa main. La jeune femme regardait cette même main descendre et lui envoyer des frissons jusque dans le dos. Allait-il la laisser partir aussi facilement ? Le dernier signe d'une amitié maintenant rompue, délaisser après un simple contact d'au revoir ? N'avait-il rien à dire suite à tout ce qu'elle venait de lui avouer ? Ses pensées se bousculaient si rapidement qu'elle n'arrivait pas à y voir clair dans tout ça. Peut-être n'avait-elle pas employé les bons mots pour s'expliquer. Cette tendresse remplissait son coeur d'espoir, mais elle se refusait d'y tomber si facilement. Elle refusait de croire qu'elle serait pardonnée si facilement, pas sur un sujet aussi important que la confiance et l'honnêteté.

Lorsqu'il lui serra la main, sa propre réponse fut immédiate, comme si son corps réagissait avant même qu'elle pense le faire. Elle laissa ses doigts s'entre glisser dans les siens pour y trouver leur place et s'ancrer dans sa peau. Elle suivit le mouvement et descendit du parapet. Elle se rappela qu'il n'avait jamais aimé la voir se promener ainsi, si près de tomber. Elle n'avait jamais eu peur de tomber, mais l'humain en avait toujours eu horreur. Même après cette chute dans la grotte, après l'écrasement du pont, les hauteurs n'avaient aucune emprise sur elle et ne la remplirait jamais de peur, ce qui semblait le contraire de Blackwall. En l'entendant pousser son soupir de soulagement, elle compris qu'il n'avait surement pas parlé parce qu'il retenait sa respiration depuis tout ce temps. Elle lâcha à contrecoeur sa main lorsqu'il le fit, elle ne pouvait malheureusement pas le forcer à la laisser là. Elle n'avait plus aucun droit après son manque d'honnêteté et elle aurait beaucoup à se faire racheter ...

Se heurtant au torse du guerrier, elle resta quelques secondes dans une entropie entière. Ne sachant pas comment réagir à cet élan de tendresse, mais aussi à cette démonstration d’émotion. Ce n’était pas la première fois que les équipiers agissaient de la sorte en se démontrant des marques d’affections, mais jamais de cette intensité. Blackwall la tenait si fermement qu’elle n’aurait jamais pu fuir l’étreinte de ses bras, mais cette étreinte était loin de la faire fuir. Au contraire, elle enfonçait son corps dans le sien, y cherchant le réconfort et la protection dont elle avait besoin, mais aussi cette marque de tendresse. Cette marque d’amour qu’elle n’avait jamais reçu lui réchauffait le corps et lui faisait comprendre bien mieux qu’avec des mots ce que l’homme ressentait en ce moment.

Elle enfonça son nez dans ses pectoraux qu’elle sentait au travers de la fabrique de sa chemise et cacha sa tête dans son cou en fermant les yeux pour éviter à ses propres larmes de tomber. Elle ne méritait pas un ami aussi sincère et compréhensif comme lui. Elle lui serrait le dos, appuyant ses deux poings contre ses omoplates, lui serrant le chandail pour l’empêcher de partir loin d’elle. Il pouvait sentir qu’elle tirait sur sa chemise, mais aussi le léger tremblement de ses mains contre sa peau froide. Si cela n’en tenait qu’à elle, elle ne quitterait pas ses bras ce soir. Elle avait tant besoin de ça, sans même le réaliser, juste de se faire prendre dans ses bras et qu’on lui dise que tout allait bien se passer.

Lorsqu’il recula sa propre tête, elle en fit de même en relevant le menton vers le haut pour être capable de voir son visage de ses grands yeux rougis. Elle avait le nez emplis de son odeur, mélangé à celle de la paille et du bois. Lorsqu’il lui pardonna, son visage de traversa de plusieurs émotions, l’incompréhension, la joie, la tristesse, mais aussi une grande reconnaissance de la part de la semi-elfe. Il pouvait sentir ses poings se raidir et puis se détendre contre la tunique de sa chemise. Gardant ses hanches collées contre les siennes, elle s’apprêtait à remettre son visage dans son torse lorsqu’il remonta une main jusqu’à sa joue pour venir la caresser. Elle ne pu empêcher sa propre tête à se rapprocher de sa main pour se frotter contre celle-ci dans une recherche d’affection à peine cacher. Elle eut un petit sourire en l’écoutant parler, ses grands yeux le fixant comme s’il était la seule chose intéressante en ce monde.

- Je suis quelqu’un qui essaie simplement de faire de son mieux pour être une personne dont je serai fier lors de mes vieux jours …

Elle relâcha sa chemise pour ramener ses mains devant elle, pour aller caresser de sa main droite le bras du guerrier et prendre celle de gauche pour l’appuyer contre celle qui se retrouvait déjà sur sa joue. Elle avait conscience que leurs caresses devenaient de moins en moins amicales et cela engendrait une autre sorte de tempête à l’intérieur d’elle, quelque chose de si fort … une vague de chaleur et d’espoir qu’elle n’avait pas envie de taire. Une rafale d’émotions qu’elle n’avait pas envie de terrer à l’intérieur d’elle pour une fois. Elle avait envie de la vivre. De la savourer. De se laisser aller, quelques minutes, sans penser aux conséquences sur ses pouvoirs. Elle ne lui ferait pas de mal, elle en serait incapable … Elle ferait tout ce qui serait nécessaire pour qu’il n’y arrive rien.

Le regard qu'il lui lançait, chargé d'émotions, reflétait les mêmes sentiments qu'elle lui renvoyait. Ils avaient un lien très fort depuis qu'ils s'étaient rencontrés dans la forêt d'Émeraude et ce lien n'avait jamais cessé de grossir depuis ce moment-là. Malgré les sentiments qu'elle avait pu ressentir pour d'autres hommes, elle commençait à comprendre que cela était loin d'avoir la même importance que ceux qu'elle portait pour Blackwall. C'était terrifiant et enivrant. De savoir qu'un homme pouvait lui faire tourner la tête à ce point. Son coeur se débattait dans sa poitrine alors qu'elle massait de son pouce la peau du bras du grand noir devant elle. Elle n'arrivait même plus à placer un seul mot, ce qui était extraordinaire vu le nombre de phrases qu'elle pouvait dire lorsqu'elle se mettait à parler à Blackwall. Elle eut les joues qui devinrent rouges à force de le fixer ainsi et son regard sembla se détacher de la réalité, en se demandant si elle ne s'imaginait pas des rêves qu'elle souhaitait voir se réaliser pour se réconforter.

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Mer 12 Sep 2018 - 22:26

Cullen Rutherford
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Not all those who wander are lost


Cette étreinte durait. Elle durait le temps qu'il fallait pour soigner les cœurs des deux compagnons. Dans cet instant de pure tendresse, il n'y avait qu'une chose qui attirait l'attention de Blackwall. Il ignorait la brise fraîche de la nuit qui s'insinuait sous ses vêtements. Il ignorait la sensation des pierres froides qui passait à travers ses chausses. Il ignorait la sensation mouillée qui baignait ses yeux alors que la plainte d'Eliwendë l'avait fait pleure une larme singulière. Il ne restait qu'une chose.

Le corps frêle de sa demi-elfe entre ses bras. L'odeur de ses cheveux. La courbure de ses épaules, de son corps, de ses hanches contre les siennes. La façon dont la soudaine réalisation que Blackwall ne lui en voulait pas avait détendu comme un ressort tout les muscles de son corps qui semblait si fragile. Il n'y avait plus qu'elle. Ses bras commençait à s'engourdir. Lentement, doucement, il caressa les cheveux d'Eliwendë. La douceur de la chevelure de l'elfe fit trembler ses doigts d'un plaisir qu'il n'aurait jamais cru se laisser avoir. Il ne méritait pas ça. Il....

Les yeux profonds d'Eliwendë le happèrent. Ici, dans le miroir de l'âme, il n'y avait plus place au doute. Il avait décidé il y a bien longtemps qu'il ne méritait pas l'amour de quelqu'un. Pas après ce qu'il avait fait. Mais les yeux, les mains, les lèvres d'Eliwendë en disait autrement. Peut être... peut être le plus damné des hommes pouvait atteindre le pardon à travers les plus grand efforts qu'il puisse offrir ? Pourrait-il vivre, sachant que son secret menacerait celle qui tenait une si grande place dans son cœur ? Il ne le savait pas. Et cela le terrifiait.

La tendresse fit une guerre silencieuse à la mortification alors qu'Eliwendë le regardait toujours avec ses yeux profonds. Cela allait faire presque qu'une minute qu'il ne disait rien, à se regarder tels des amants échoués sur une plage. Blackwall savait qu'il devait dire quelque chose. Il devait parler. Il le devait. Eliwendë méritait de savoir. Il allait le faire. Maintenant.

« Eliwendë... tu devrais savoir que... »

L'odeur de ses cheveux. La courbure de ses épaules. La sensation de ses hanches contre les siennes. Et ses yeux. Oh, ses yeux profonds où Blackwall se noyait. Il allait perdre tout ça. Maintenant. Avec quelques paroles. C'était terrifiant à quel point des mots pouvait détruire les vies. Blackwall n'avait jamais été dans cette position. A tout moment, une décision ou une autre pouvait se faire. Il devait lui dire.

Et à ce moment là, les joues roses, Eliwendë sourit. Elle sourit. Et toute la résistance de Blackwall s'effondra sous cet unique sourire. Dans son esprit, il se rappela de tout les moments qu'il avait passé avec elle. De ce moment de leur rencontre, dans la grotte. Jusqu'à la chute de Darse. Dans la tour, où elle avait commencé à s'ouvrir à lui. La statuette de Loup. Le trou, et les Vénatoris. Et Blackwall se rendit compte... qu'Eliwendë était la meilleure des choses qui lui était arrivé. Il ne pouvait pas laisser ces souvenirs, ces sensations, cette.. cette flamme qui brûlait dans son cœur sous le fer ardent de Thom Rainier. Il ne pouvait pas. Il aimait Eliwendë. C'était maintenant clair.

« Que j'ai su que tu étais une mage le jour où tu as ensorcelé mon cœur. »

Les pulsions de Blackwall prirent entièrement le contrôle. D'abord doucement, il se rapprocha du visage magnifique de sa douce demi-elfe. Puis, plus rapidement mais tout en restant doux, il la poussa contre le parapet et l'embrassa. Un baiser doux, humide, qui se transforma en torrent d'émotion alors que les chaînes que Blackwall avait iimposé sur son cœur se brisait une par une. Ne bridant plus son amour pour sa demi-elfe, le baiser se fit plus pressant. Il agissait comme un homme perdu dans le désert qui venait de boire sa première gorgée d'eau depuis des jours. Ses mains étaient actives, caressant le cou, les épaules, pour finalement enserrer la tête d'Eliwendë entre sa douce poigne.

Sentant les cheveux d'Eliwendë entre ses doigts, il l'embrassa jusqu'à ce qu'il soit sans souffle. Les lèvres d'Eliwendë l'appelaient. D'une texture douce, pulpeuse, elles étaient ce qu'il préférait chez la semi-elfe. Après ses yeux.

A bout de souffle, il retira ses lèvres de sa bien-aimée pour la regarder dans les yeux avec un regard passionnel. Le torrent d'émotion n'était pas tari, et il n'attendait que de reprendre son souffle pour l'embrasser à nouveau. Mais, attendant, il dit avec confiance.

« Je t'aime, Eliwendë. »

Jeu 13 Sep 2018 - 0:59

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Not all those who wander are lostEliwendë & Blackwall


C’est en regardant dans le fond de ses yeux qu’elle y vu une lueur. Une lueur de ce qui semblait se passer à l’intérieur de Blackwall. Elle l’avait remarqué depuis déjà un bon moment, mais il semblait mener un combat contre lui-même. Il y avait toujours une partie de lui qu’il semblait se retenir, sans jamais se laisser aller. La semi-elfe aurait aimé défoncer cette barrière pour lui, mais elle réalisa qu’elle avait elle-même ériger la sienne depuis bien des années … S'empêchant de vivre bien des choses parce qu’elle avait peur. Peur de ce qui pourrait arriver. Sauf qu’en ce moment, elle avait tout sauf peur. La peur ne faisait plus partie d’elle. Les yeux du guerrier lui faisait au contraire une émotion bien différente de la peur. En le regardant, ou plutôt, en le voyant la fixer ainsi, elle sentait le désir naître en elle, créant une couleur plus rouge qu’elle ne l’aurait voulu sur ses joues.

Désirer un homme … ce sentiment était plus fort qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle n’avait jamais autant désiré une chose. Toutes les autres pensées devenaient secondaires et que très peu importantes. Le sentir contre elle devenait vital, comme un instinct de survie à l’intérieur d’elle qui lui criait qu’elle allait mourir s’il s’éloignait d’elle. Mourir de peine. Mourir s’il arrêtait de la fixer ainsi, de ses beaux yeux ténébreux. Elle se perdait dans le bleu, comme si elle regardait le ciel un soir d’été. Elle créait autant de lumières dans ses yeux ? Toutes ses étincelles n’étaient que pour elle ? Jalousement, c’est ce qu’elle espérait. N’être que pour lui en ce moment tout ce qui importait. Elle ne pouvait pas en exiger autant … Elle n’était même pas sûre de ce qu’elle ressentait réellement et si son grand guerrier ressentait la même chose lui aussi. Peut-être n’avait-il pas les mêmes papillons dans le ventre. Cette pensée créa un gouffre dans son ventre, comme si on venait de lui arracher les tripes. Et s’il n’aimait pas les elfes ? Ou bien les blondes ?

« Eliwendë... tu devrais savoir que... »

Voilà. C’est ce qu’elle se doutait. Cela ne pouvait pas être si beau. Elle le sentait dans sa voix. Il devait avoir aperçu la manière dont elle le dévorait du regard et il allait remettre les pendules à l’heure. La remettre à l’ordre et lui dire qu’ils avaient trop de responsabilités pour faire quelque chose d’aussi stupide que tomber en amour. Qu’il ne pourrait jamais aimer une semi-elfe, en plus d’être une mage qui n’avait aucune idée comme gérer ses émotions et qui risquait bien de mettre quelque chose en feu si elle n’arrivait pas à reprendre le contrôle de ses émotions débordantes. Elle soutenait son regard, bien que toutes ses pensées flottaient dans son esprit, la semi-elfe continuait de le regarder comme s’il était devenu son monde …

« Que j'ai su que tu étais une mage le jour où tu as ensorcelé mon cœur. »

Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre ce qu’il venait réellement de dire. Une blague romantique ? Il y avait beaucoup de sens à intégrer dans cette phrase, mais sa première réaction perça son visage pour y laisser paraître un rire silencieux. Silencieux parce qu’elle n’avait plus de voix. Plus de voix face à une telle révélation. Il blaguait sur son statut de mage et il n’y avait aucune autre façon mémorable que d’annoncer qu’il n’en avait rien à foutre qu’elle soit une mage sans contrôle de ses pouvoirs. Il n’y avait que lui pour réagir avec autant de douceur à une situation bien sérieuse, mais c’est la pointe romantique qui venait lui couper la voix. Ensorcelé son coeur. Il ne parlait pas simplement d’attirance.

Il parlait d'amour. De sentiments puissants qu'elle n'avait jamais éprouvé, mais surtout, que personne n'avait éprouvé pour elle. Le plus proche signe d'amour qu'elle avait reçu remontait à l'époque qu'elle avait rencontrée Siha et qu'elle s'était laissée secouer les cheveux tendrement comme on le fait à un enfant. Après, il y avait bien eu quelques paroles de son Archiviste pour lui montrer une affection, mais de l'amour ? Elle n'en avait jamais reçu une dose aussi forte … Une dose lui retournant l'estomac. Une dose capable de la faire sentir importante. Importante aux yeux de quelqu'un. Qu'elle avait … de l'importance et que si demain elle disparaissait … quelqu'un la chercherait.

Son coeur se débattait dans sa poitrine et sa respiration étaient déjà plus rapides. Comme Blackwall connaissait déjà Eliwendë, il savait que lorsqu'ils parlaient de sujets sérieux, il pouvait arriver que quelques fois, la semi-elfe reste en silence. Pas parce qu'elle ne voulait pas lui parler ou décidait de terminer la conversation, mais parce qu'elle avait une certaine difficulté à gérer ce genre de choses et qu'elle devait très souvent construire des phrases entières dans son esprit avant d'oser les laisser passer ses lèvres. C'est ce qui se passait en ce moment. Elle essayait de construire une phrase dans son esprit pour lui répondre, ce qui était beaucoup plus dure qu'elle ne l'aurait cru. Elle ne pouvait pas dire n'importe quoi, cela aurait de l'importance …

Lorsque Black rapprocha son visage du sien, elle n'approcha pas le sien. Pourquoi ? Parce qu'elle était tellement concentrée à trouver quelque chose d'intelligent à dire qu'elle n'avait pas pensé une seule seconde que dans ce genre de situation, il était parfois mieux de fermer les yeux et de laisser parler son coeur. Les yeux grands ouverts, elle fixait son visage se rapprocher du sien. Sentant en premier sa barbe se frotter contre sa peau, ensuite ses lèvres appuyées contre les siennes, elle n'arrivait plus à placer une seule pensée dans son esprit. Comme si quelque chose l'empêchait de formuler une simple pensée. Elle se laissa pousser sans donner la moindre résistance et lorsque son corps se calla contre le parapet de roche et que le corps de Blackwall se pressa sur elle, ses yeux se fermaient doucement pour l'accompagner dans le baiser. Il était si séduisant et attentionné … elle pouvait le sentir, presser contre ses lèvres, être accompagné d'une tendresse dont elle ne l'aurait pas cru capable. Un guerrier aussi fonceur que lui, pouvoir lui donner un simple petit baiser remplit de tendresse.

Alors qu'elle croyait avoir compris ce qu'était le désir, après l'avoir fixé longuement dans les yeux, voilà qu'il lui montrait, encore, qu'elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. Alors qu'il se faisait plus pressant contre ses lèvres, la semi-elfe essayait de suivre le mouvement. Elle le laissait guider la danse et … elle ne lui refuserait rien. Elle avait passé bien des soirées à s'imaginer ce que ce serait … d'embrasser l'homme qu'elle aimait.

Elle devait se laisser aller et arrêter de vouloir contrôler tout ce qui se passait autour d'elle, pour essayer de prévenir les moindres conséquences de ses actes. Elle devait se laisser aller dans le baiser et les mains baladeuses de Blackwall firent flancher ses dernières défenses. Elle poussa un long gémissement alors qu'il continuait de l'embrasser avec plus de fermeté, le sentant se presser contre son corps pour la garder fermement contre la muraille. C'était divin et bien mieux que tout ce qu'elle s'était imaginée. On lui avait souvent dit que son premier baiser serait magique, mais on ne lui avait jamais dit que c'était aussi bon. C'est seulement après quelques secondes que les mains de Blackwall se promenaient déjà sur elle qu'elle réalisa qu'elle pouvait en faire de même.

Alors qu’elle avait semblé légèrement figé au départ, c’est maintenant les cheveux de l’homme qui prenait le plus gros de ses caresses. Les prenant entre ses doigts pour les caresser et les tirer légèrement, elle se sentait brûlé de l’intérieur. Brûlé … alors qu’il n’y avait aucun feu. Elle avait ouvert les yeux pour vérifier … Tout cela, elle le devait à ses sentiments pour cet homme. Quand elle ne caressait pas ses cheveux, elle passait ses mains dans son dos et les descendaient jusqu’au bas de ses reins. Elle ne ressentait plus aucune gêne, mais cela faisait déjà un bon moment qu’elle n’en avait plus avec le guerrier.

Lorsqu'il retira ses lèvres des siennes pour se reculer, elle en fit de même et se surpris à respirer beaucoup plus rapidement qu'à l'ordinaire … Elle s'était à peine rendu compte qu'elle manquait d'air. Son amant pouvait bien se rendre compte dans les yeux de la semi-elfe qu'elle ne lui laisserait pas un grand répit. Ses yeux brûlaient d'une flamme de désir et son corps parlait pour elle. Le regardant avec ses yeux mi-clos, dès qu'il lui disa les 3 mots qu'elle rêvait entendre sortir de sa bouche, elle sentit son coeur lui donner un coup immense dans la poitrine.

Pourquoi cela lui faisait-il autant d’effet ? Pourquoi 3 mots pouvaient-ils être encore plus puissant que ce qu’il venait de lui faire vivre ? Il lui avait déjà montré ce qu’il ressentait sans le moindre doute, mais le fait d’ajouter ses 3 mots … que quelqu’un lui dise qu’il l’aimait, aurait été assez pour la faire pleurer. Parce qu’elle savait qu’il était authentique, chargé d’émotion et vérité. Dit par l’homme le plus honnête qu’elle connaissait.

- Ara lath

Elle ne lui laissa même pas une seconde pour lui demander ce que cela voulait dire. Un jour, elle lui dirait, s’il se souvenait même de ce qu’elle lui avait dit. Elle savait qu’il ne plaçait pas une grande importance sur l'apprentissage de l’elfique. Peut-être pousserait-il plus loin ses connaissances en l’entendant dire des choses dont il voulait savoir le contenu. Elle alla chercher ses lèvres avant qu’il puisse placer un mot de plus et appuya ses mains dans son cou, pour le forcer à remettre du poids contre elle. La semi-elfe n’avait pas vraiment envie de faire de long discours avec lui, elle voulait simplement continuer de l’embrasser et de ressentir tout le désir qu’il créait en elle. Ils auraient tout le temps de parler demain …

Elle redescendit ses mains dans son dos, retournant assez bas pour commencer à tirer son chandail vers le haut. Cette situation l'enivrait totalement et elle avait arrêté de se poser des questions depuis un moment. Elle n'avait jamais réussi à trouver un endroit qu'elle se sentait réellement à la maison, mais dans les bras de Blackwall, en ce moment, à l'embrasser comme si elle allait mourir dans quelques minutes, elle se sentait chez elle et à sa place. Pour une fois dans sa vie, elle n'avait pas l'impression d'être de trop dans le portrait. Elle se sentait désirée, à un tel point que ça lui faisait tourner la tête. Une fois les mains sous son chandail, elle les fit glisser contre sa taille pour les ramener à l'avant et les remonter sur ses pectoraux, causant son chandail à se relever légèrement en suivant ses mains, laissant l'air froid du soir se heurter à son corps.

Elle n’avait aucune expérience dans le domaine et réalisait encore mal les signaux qu’elle pouvait lancer à son amant, mais le genre de caresses qu’elle lui donnait amoureusement lui faisait sentir qu’elle n’allait pas se contenter de simples baisers. Elle avait un besoin criant de vivre le moment présent sans penser aux conséquences et au lendemain.
© YOU_COMPLETE_MESS

Jeu 13 Sep 2018 - 23:01

Anonymous
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Je suis arrivé au bon moment ?


À cette heure de la journée, ou plutôt, de la nuit, Bull traînait encore à l'extérieur. Est-ce que vous voulez qu'il y fasse ? Depuis qu'il était à Fort Céleste avec ses mercenaires, Bull n'avait plus besoin de faire des tours de garde, mais il avait tellement fait souvent cela qu'après avoir bu toute la soirée, qu'il y avait des nuits o¸u même la boisson n'arrivait pas à endormir le taureau. C'était l'une de ses nuits. Après avoir vu ses derniers gars retourner à leur appartements et fermer lui-même la taverne avec le tavernier, le qunari s'était retrouvé seul dans la cour du fort à ne pas savoir quoi faire de sa carcasse. Il faisait froid - comme tous les soirs, fallait pas être surpris - et malgré tout, Bull décida de marcher un peu pour essayer de trouver le sommeil. Cela ne fonctionnait jamais, mais bon, autant le faire que de rester planter comme un piquet dans la cour. Bien sûr, il aurait pu aller s'asseoir autour du feu ou bien aller trouver refuge dans le hall du fort, mais le qunari était habitué à l'extérieur et à l'action et que ce n'était pas en restant assis à la chaleur qu'il trouverait vraiment le sommeil.

Il fit sa ronde habituelle lorsque le sommeil n'était pas au rendez-vous. Tant qu'à ne pas dormir, le qunari faisait le tour de la forteresse pour s'assurer que rien ne se préparait au niveau de l'ennemi. Les soldats de l'Inquisition était doués, mais l'expérience leur marquait - à certains, en tout cas. Alors en saluant chacun d'eux, il faisait des inspections par-ci par-là. Les soldats étaient habitués, ce n'était pas la première fois qu'il faisait de l'insomnie.

Il faisait don le tour des remparts, prenant son temps et regardant le paysage qui se tressait devant lui. Bien que froid, c'était quand même beau, les Dorsales de givre. Bull allait continuer son chemin lorsqu'il entendit des voix s'élever dans un endroit où il n'y avait habituellement pas de gardes. Il fronça les sourcils, plus curieux d'inquiet. S'il commençait à entendre des voix, c'est qu'il était vraiment saoul cette fois.

En fait, Bull n'était pas saoul, mais ce qu'il trouva de l'autre côté du mur le fit honnêtement hésiter. Dire qu'il ne s'entendait pas à ça, c'était un euphémisme. Bon, il avait bien vu qu'ils étaient proches, mais proches comme ça ? Le qunari n'aurait pas cru vraiment cela. Mais il n'avait plus vraiment le choix de se l'imaginer, car il venait de tomber sur Blackwall et Eliwendë qui semblaient très occupés. Bull se pinça l'arête du nez jusqu'à ce ça fasse mal et qu'il soit sûr que ce n'était pas la boisson, voulant s'assurer qu'il n'imaginait pas quelque fantasmes étranges qu'il aurait pu avoir. Mais non, c'était bien Blackwall et Eliwendë qui s'embrassaient de façon assez passionnée dans un coin sombre. Et à la vue de la vitesse que la semi-elfe prenait les choses en main, Bull était prêt à mettre sa main au feu que le barbu ne tiendrait pas longtemps. Même si Bull s'avançait pour être clairement dans leur champ de vision, les deux tourtereaux ne voyaient rien sauf l'autre. Le taureau ne pouvait pas passer subtilement et laisser ces deux-là sans tirer sans commentaires.

Bull  s'assis donc sur le rempart et prit tout son aise, un sourire moqueur illuminant son sourire en imaginant la réaction que les deux amoureux auraient à le voir surgir de nul part.

- Et bien, c'est tout un spectacle vous deux.


Il avait parlé bien fort, ils ne pouvaient pas ne pas l'avoir entendus.

- J'aurais peut-être un truc ou deux à vous donner, si vous voulez. J'adorerai me joindre à vous. Ça me ferait plaisir.


Bull arborait maintenant un sourire coquin maintenant que les deux le regardait. Il s'amusait beaucoup trop sur ce coup-là.

 

Mer 19 Sep 2018 - 22:30

Cullen Rutherford
Cullen Rutherford

– Inquisition –

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Not all those who wander are Lost


Ara lath. Araaaaaa lath. Ara lath. Quel joli combinaison de mots. Le langage elfe était peut être ridicule parfois, mais il savait être magnifique là où ça comptait. Regardant les grand yeux d'Eliwendë, il savait déjà ce que ça voulait dire. Il était évident que- Le baiser d'Eliwendë le prit de court. Il s'était figuré qu'après ce long baiser, ils allaient enfin parler longuement. De sentiments jusqu'à présents refoulés. D'une passion qui allait les consumer tout les deux jusqu'à ce qu'il ne reste que la poussière ardente d'un couple, forgé dans l'amour et la force des rêves. Tel un forgeron qui répare une arme brisé, et plonge les morceaux de métal dans ce feu brûlant avant de pouvoir les recoller ensemble pour toujours. Blackwall se sentait comme si il était plongé dans les yeux de sa chère Eliwendë. La surprise était passée, et il répondit à la requête silencieuse des mains de sa demi-elfe, en s'appuyant sur ses lèvres de toutes ses forces.

Le contact des lèvres d'Eliwendë sur les siennes était un feu réparateur. Il aurait dû tout lui dire. Il était trop tard, maintenant. Peut être... peut être pouvait-il oser réserver le droit de rêver à une vie sans encombres avec la femme qu'il aimait ? Il avait tant fait pour tenter de se racheter. De croire que Blackwall avait eu raison de voir en Thom Rainier une recrue valable pour les Gardes. D'honorer la mémoire de ce garde des ombres vertueux en accomplissant de grandes choses, pour finalement disparaître aux côtés de sa moitié.

Les doigts d'Eliwendë le sortirent à nouveau de ces sombres pensées. Elles étaient de plus en plus basses, et Blackwall savait ce que cela signifiait. Il le voulait aussi. Il ne se souciait guère de l'endroit, du temps, ou du contexte. A ses yeux, il n'y avait qu'Eliwendë, et ses lèvres roses, et ses cheveux blonds doux comme du satin, et ses bras musclées d'une peau délicieuse, et ses mains gracieuses abîmée par le tir à l'arc, et ses yeux. Oh, ses yeux. Il ne pouvait s'empêcher de se noyer dans son regard. Le miroir de l'âme voulait bien souvent dire des choses, et Blackwall savait que le regard de sa demie-elfe était en accord avec ses sentiments.

Il ne fit aucun mouvement pour empêcher Eliwendë de retirer son chandail. La peau de Blackwall était brûlante, et la morsure de la brise nocture ne lui fit aucun effet. Même, il redoubla d'ardeur. Ses mains caressèrent le corps magnifique d'Eliwendë. Il pouvait sentir sa poitrine à travers ses vêtements, la courbe de ses hanches délicieuses qu'il attrapait à pleine mains. Il approcha son visage pour l'embrasser à nouveau mais...

« Hé bien, c'est tout un spectacle vous deux. »


Hein. Quoi. Où. Quoi. Comment. Le visage de Blackwall, écarlate de la passion qu'il éprouvait en ce moment, s'arrêta net et se tourna lentement pour examiner celui qui avait envahit leur petit coin de paradis. Bull. Iron putain de Bull. Qu'est ce qu'il foutait là ? Blackwall réfléchit à une réponse. Cela ne servait à rien de vouloir se cacher, et même si il le pouvait, il n'en avait aucune envie. Il aimait Eliwendë. Et il voulait crier son amour au monde entier. Relevant sa main qui caressait la hanche de sa demie-elfe sur l'épaule de celle-ci, il toisa Bull d'un regard noir. Il avait clairement interrompu quelque chose. Blackwall savait que le Qunari disait ça avec humour, mais ce n'était pas vraiment le genre de proposition qu'il avait envie d'entendre ici et maintenant.

« Bull. Tu sais choisir ton moment, on dirait. Je ne vais pas te demander ce que tu fous ici, ou pourquoi tu es debout à cette heure mais je suis sûr que tu as d'autre chats à fouetter. »


Il ne dit rien à la proposition de Bull, car il savait très bien que le Qunari n'attendait qu'une chose, et c'était qu'il réponde non. La tempête faisait toujours rage dans Blackwall, et la soif qu'avait instillé Eliwendë en lui n'allait pas disparaître. Il tourna la tête, souriant à sa demie-elfe, et lui dit.

« Tu viens Eliwendë ? Je crois que Bull veut nous montrer que nous ne sommes pas vraiment dans un endroit discret. Qu'allons nous faire si Cullen pointe la tête en dehors de sa porte ? »


Riant doucement, car il connaissait à connaître le commandeur, il garda sa main sur l'épaule d'Eliwendë et l'entraîna doucement vers les escaliers qui les permettrait de descendre des murailles. Il ne s'était pas rendu compte que son chandail n'était pas redescendu, et son torse à moitié dénudé fut exposé à la morsure du froid. Il n'en fit rien, car il n'avait qu'une chose en tête. Les yeux d'Eliwendë.

Il l'apporta à sa grange, dans le premier étage. A peine fût-ils arrivés que Blackwall embrassa à nouveau Eliwendë. Il ne pouvait plus attendre. Il l'embrassait sauvagement, avec fougue, comme si chaque instant pouvait la lui retirer. Dans son baiser, il la poussa contre un pilier de la grange, et commença à caresser son corps. Il prit un de ses seins dans sa main. Il était rond comme une pomme. Il caressa la forme doucement, prenant du plaisir à découvrir avec ses sens le corps d'Eliwendë. Mais quelque chose le perturbait.

La chemise blanche d'Eliwendë, bien qu'elle épousait le corps de la demie-elfe avec une précision qui faisait plaisir à l'oeil de son amoureux, n'était pas vraiment idéale. Il enleva sa main du sein d'Eliwendë, et commença à déboutonner la chemise avec hâte. Pendant ce temps, il assaillit toujours les lèvres d'Eliwendë de baisers. Il était maladroit, la passion et l'empressement le faisait perdre du temps sur un bouton. Dans un élan d'impatience, alors qu'il ne restait que quelque boutons entre ses mains et l'art des formes d'Eliwendë, il arracha d'une main la chemise de sa demi-elfe. Des boutons tombèrent au sol, et la chemise flotta doucement vers le bas comme le drapeau blanc d'une armée qui avouait sa défaite. Il pressa son corps contre celui d'Eliwendë, et maintenant ses mains descendait de plus en plus.

C'était une véritable tornade de sens. Son odorat était comblé de l'odeur de sous bois, caractéristique d'Eliwendë, avec une addition de l'odeur particulière de Snow, ainsi que de la paperasse. Le mélange était exotique, et Blackwall s'emplissait de cette odeur avec intérêt. La peau d'Eliwendë, avec ses formes, mais surtout la position de ses muscles fascinait Blackwall. Surtout les bras de l'archère. Ce n'était pas vraiment les mêmes que ceux d'un guerrier, qui développait ses avants-bras. Il caressait les épaules d'Eliwendë, et pouvait sentir la masse musculaire qui était signe d'une excellente archère. Sentir ces muscles le faisait bondir de fierté pour son Eliwendë. Le goût de ses lèvres était incomparable à tout ce qu'on pouvait trouver sur terre. Blackwall, dans ses trajets, avait goûté à nombre de fruits, défendus ou non. Et aucun n'arrivait à la cheville du millésime d'Eliwendë, un goût sucré qui faisait rugir Blackwall quand il l'embrassait. La voix cristalline de sa demie-elfe, quand elle gémissait de plaisir, ou simplement quand elle murmurait des mots d'amour à son partenaire, était un délice aux oreilles du barbu. Et sans parler de la vue qu'offrait les yeux gris de la semi-elfe. On pouvait y trouver de l'or, et même quelques étoiles, dans la prunelle de son iris. Blackwall se perdait dans ses yeux, et se refusait de fermer l'oeil ne serait-ce que pour cligner des yeux afin de profiter pleinement de cette expérience.

La course de ses mains s'arrêtèrent sur le haut du pantalon d'Eliwendë, là où ses hanches se terminaient en un délicieux arc qui criait la sensualité. Il se prépara à dénuder entièrement le corps d'Eliwendë, et de sceller leur union ici, et maintenant.


Sam 22 Sep 2018 - 14:03

Anonymous
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Not all those who wander are lostEliwendë & Blackwall


Son envie pour elle pouvait se sentir dans ses baisers. Elle en était convaincue depuis plusieurs minutes et elle trouvait cette réalité très excitante. Le fait de savoir que le corps du Garde n'était qu'animé par l'envie de l'aimer et que toutes ses pensées se tournaient vers elle la remplissait d'un sentiment égoïste, d'avoir toute son attention. Elle osa même pensée pendant quelques secondes que pour l'instant, elle était son monde entier. Alors qu'elle tirait son chandail vers le haut en prenant son appuie sur les deux côtés de ses hanches pour le faire remonter doucement le long de sa peau. La semi-elfe voyait sa peau apparaître lentement sous ses yeux enivré d'envie pour lui. Cette peau de guerrier qui avait été maintes fois maltraité durant sa vie, on pouvait le voir par les cicatrices qu'il portait aux hanches et sur son torse.

Elle se mordit les lèvres inférieures en les observant à mesure que ses dernières défenses allaient être balancer par-dessus sa tête. Eliwendë aurait même jetée sa chemise par-dessus les remparts pour être certaine qu'il ne puisse pas la remettre. Elle regardait chacune de ses cicatrices, des formes de son ventre et elle s'imaginait déjà pouvoir les embrasser une à une jusqu'à être capable de reconnaître ses formes même lorsqu'il n'y aurait plus la lumière de la lune pour les accompagner. Elle avait déjà commencé cet apprentissage tactile avec le garde des Ombres, mais elle aurait besoin de bien plus qu'une session pour licher toutes les parties de son anatomie. De toute façon, il semblait vouloir en faire de même alors qu'il caressait déjà ses hanches ainsi que sa poitrine. Très loin de se cacher ou d'avoir l'air surprise, elle semblait même l'inviter à continuer son exploration alors qu'elle mit une main sur celle de Blackwall pour l'inviter à tirer à son tour sur sa chemise pour la retirer.

C’était sa façon de lui montrer le feu vert, mais aussi de lui montrer qu’elle n’avait pas de patience. La parole n’était pas vraiment sa spécialité de toute façon et elle préférait de loin communiquer avec lui par gestes. Elle voulait déjà en être plus loin, ressentant le désir de l’avoir logé entre ses jambes, appuyer bien fortement contre elle et de l’entendre perdre ses moyens à son oreille. De lui donner ce moment unique où il acceptait de se perdre quelques secondes dans leurs envies les plus primaires, sauf que le son qu’elle entendit dans ses oreilles n’étaient pas vraiment ce à quoi elle s’était attendue …

Tournant la tête vivement, c'est en voyant le Qunari que ses jambes se refermèrent pour forcer le garde à prendre quelques peu de recul. Pas question qu'un autre homme la voit dans cet état … Surtout pas lui. Il allait se moquer d'elle si elle ne prenait pas garde. Le visage teinté de rouge, elle essaya de le cacher légèrement en tournant son visage sur le côté. Pour le moment, Eliwendë n'arrivait même pas à placer un seul mot. Enfin, un mot qui ne soit pas elfique. Elle avait encore la tête dans les nuages, dans une brume de passion et surtout de luxure. Ses lèvres, plus rouges qu'à l'ordinaire, lui picotait et étaient encore humides de leur dernier baiser. Black prit la parole pour elle, exprimant qu'il ne souhaitait pas d'un troisième joueur. Écoutant ses paroles, elle ne fit que suivre le guerrier en regardant légèrement le Qunari. Devait-elle s'attendre à ce que demain matin tout Fort Céleste soit au courant de cet évènement ? Probablement. Il n'avait pas prit assez d'alcool pour croire l'avoir rêvé. Voilà que Blackwall se préparait à l'amener ailleurs.

Elle savait très bien ou celui-ci allait les amener … dans un endroit beaucoup plus calme ou plus personne ne viendrait les déranger. Ils allaient le faire … et cette pensée était tout ce qui occupait son esprit, mais elle prit quelques secondes pour se retourner vers Iron Bull alors qu'ils étaient maintenant de dos à lui pour lui faire un sourire qui voulait tout dire. Elle n'avait pas réussi à lui répondre sur le coup, mais maintenant qu'elle avait eu quelques secondes pour remettre ses idées en place suite au baiser fusionnel avec le garde, elle avait voulu lui envoyer le message qu'ils allaient totalement le faire grâce à lui. Il venait de leur donner la meilleure raison du monde pour se diriger tranquillement vers la grange, vers le lit de Blackwall.

À peine avait-elle monter les dernières marches de la grange qu'elle se sentit poussé contre une colonne de bois massif. Cela l'avait surprise sur le coup. Elle avait cette certitude que son côté plus rude n'était que parce qu'ils s'embrassaient pour la première fois, avouant un amour refoulé depuis quelques mois, mais à voir la manière dont il reprit les hostilités, la semi-elfe comprit que c'était sa manière à lui d'aimer. Reculant de quelques pas rapides avant de trouver appuie contre la colonne, elle se sentait d'une part appuyer contre un mur solide qui ne lui offrait aucune porte de sortie et un corps chaud à moitié dénudée qui lui exigeait un sacrifice complet, qu'elle lui offrait sans aucune résistance. Avec les jambes écartées, le garde pouvait loger une des siennes entre pendant leur baiser, leur offrant une nouvelle proximité qu'il allait probablement profiter grandement. Elle en profitait elle aussi, se tortillant contre lui pendant le baiser. D'un geste vif, elle agrippa son chandail qui semblait refuser à se faire enlever complètement et une fois passer au-dessus de sa tête, Eliwendë le jeta au loin, le laissant tomber dans l'ouverture de la mezzanine de la grange pour qu'il tombe au premier plancher. Oups. Quel dommage. Maintenant, il ne pourrait plus se rhabiller.

Elle lui adressa un petit sourire moqueur et lorsqu'il se rapprocha d'elle pour aller lui chercher un autre baiser, la semi-elfe sentit ses mains baladeuses se saisir de son sein. Avec sa poigne, il le caressait avec envie, donnant des frissons à la semi-elfe qui arquait le dos en réponse. Elle sentait ses doigts s'enfoncer dans sa peau, de ses grandes mains, avec une assurance à peine cacher. Elle stoppa leur baiser pour aller lui mordiller la lèvre inférieure tout en émettant quelques gémissements de plaisir. Voilà, elle se sentait perdre le contrôle sous ses mains connaisseuses.

Elle savait qu'il avait connu d'autres corps. Le contraire l'aurait bien étonné. Il ne devait pas avoir beaucoup de femmes qui s'étaient refusées à lui. Cela ne lui importait pas. Ce n'était qu'un nombre. Il était maintenant ici avec elle et voilà ce qui comptait à ses yeux. Que pour le moment, Blackwall était à elle, à caresser ses seins et pas ceux d'une autre. Lorsqu'il entreprit de s'attaquer à sa chemise, elle parcourait son dos de longues caresses qui s'accrochaient à sa peau passionnément. S'il y avait une qualité qu'elle n'avait pas, c'était la douceur. Pour ce soir, rien n'était fait dans la douceur et le calme. Ses caresses étaient tremblantes et avec beaucoup de poigne. Elle l'agrippait comme si à chaque seconde il aurait pu décider de simplement se retirer et partir. Elle voulait le garder auprès d'elle. Elle avait besoin de lui. À ses côtés, mais aussi à un autre endroit qu'elle n'avait jamais senti aussi chaud et humide que maintenant. La semi-elfe brûlait de passion pour lui et en le sentant tirer sur sa chemise au lieu de simplement combattre ses boutons réticents, elle eut un sourire contre ses lèvres avant de parler pendant leur baiser.

- Ma're telam.

Elle eut à peine quelques secondes de répit avant que son amant revienne se presser contre elle, savourant sa victoire contre sa chemise qui n’avait pas fait le poids. Sa belle chemise. Tant pis. Elle aimait un homme d’action et à quelque part, cela l’excitait probablement encore plus que lui. Alors qu’elle le sentit mettre sa main sur son pantalon, elle dirigea directement sa main sur la sienne, comme pour le stopper dans son mouvement.

- Black … je.

Elle essayait de reprendre son souffle, mais également de construire des phrases simples dans son esprit qu’elle serait capable de répéter, comme la première fois qu’ils s’étaient rencontrés.

- Je n’ai jamais … avec.

Son accent revenait en force, essayant de prononcer la phrase la plus simple du monde. Elle n'y arrivait pas. Il la rendait complètement folle de lui. Lorsqu'elle regarda son visage qui l'observait de ses petits yeux, avec son torse qui se soulevait sous de petites respirations rapides, elle retira sa main de celle qu'il empêchait de mener à bien sa pensée jusqu'au bout. Elle leva sa main pour aller caresser sa joue et elle se monta sur la pointe des pieds pour être capable d'aller lui donner le plus simple des baisers. Il n'avait pas besoin de plus de mots que ceux qu'elle lançait au travers de ses yeux. Elle avait voulu le stopper. Sous la peur. Une fois sur le moment, alors qu'elle comprenait qu'il n'y aurait pas de retour en arrière possible, une peur l'avait prit au ventre et elle avait essayé de fuir, encore une fois. Sauf que sous son regard, elle ne pouvait pas fuir. Parce qu'elle ne voulait aller nulle part ailleurs que dans ses bras.

Une fois son dernier morceau de vêtement retirée, elle le regarda de ses grands yeux observer son corps et le désirer si ardemment. Cela ne dura pas vraiment longtemps avant qu’elle se retrouve le corps une fois de plus pousser contre la colonne de bois. Elle le voyait dans ses yeux, mais surtout, elle pouvait ressentir tout le désir qu’il avait pour elle appuyer contre son pelvis. Il n’y avait aucune retenue et un empressement de s’aimer résonnait dans la pièce. Sans passer par 4 chemins, il soulevait déjà ses hanches pour venir s’y loger. Il n’avait pas besoin d’une invitation de plus, elle s’abandonnait à lui et son bassin.

Tout ce qu’on entendait était l’écho de leurs corps qui se heurtent l’un contre l’autre à un rythme régulier et les gémissements plus prononcés de la semi-elfe. Elle avait entouré son cou de ses bras et gémissait directement contre son oreille, émettant toutes sortes de sons contradictoires, mais qui laissait planer un bien-être. Au début, prit de court, elle serrait fortement ses bras autour de son cou et enfonçait ses doigts dans sa peau en gardant un corps tendu. Elle fermait les yeux et le laissait prendre le contrôle de la danse, parce qu’elle ne savait pas danser cette danse et pour le moment, elle préférait apprendre du maître sans le déranger dans son chef d’oeuvre. C’est seulement lorsqu’elle fut plus à l’aise qu’elle ouvrit les yeux et se permit de mordiller l’oreille du garde en bougeant ses mains le long de ses omoplates. Elle sentait toute la force qu’il utilisait contre son bassin, ressentant chez lui aussi ce besoin de vivre le moment présent, comme s’ils n’y auraient jamais de lendemain pour eux. D’une main, elle enfonça ses doigts dans le début de sa queue de cheval et s'agrippa à ses cheveux, les tirant probablement plus que nécessaire, mais elle avait besoin de s’accrocher à lui.

Eliwendë lui murmura des mots doux à l'oreille, des mots qui serviraient à lui envoyer des vagues de plaisir avant de retourner l'embrasser pour sceller leur union. C'est lorsque sa passion l'amena à bouger de manière plus effréné qu'il fit sortir d'elle un surnom qui allait rester, un petit mot affectif sortit de son cru et sur le moment. Un surnom remplis d'amour entre deux baisers. Elle l'avait appelé Blackie.

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