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La Force ou la Ruse
Si Evelyn pensait pouvoir atteindre Béatrix en critiquant sa vanité, elle se mettait un doigt dans l’œil. La Championne avait tant sacrifié, elle venait de sacrifier sa main et son cœur même, pour l’Empire qu’elle avait fini par porté la responsabilité de son bien-être presqu’autant que Célène. Elle aimait penser qu’elles partageaient cette lourde tâche plutôt que d’être simplement le soldat suprême de l’Impératrice. Pas pour l’importance que ça lui donnait, mais pour le soulagement que cela pouvait offrir à Sa Majesté Impériale. Souriant, légèrement amusée, Béatrix rétorqua avec légèreté et arrogance.
En un clin d’œil, elles commencèrent à teinter leurs arguments par l’acier. La riposte de Béatrix fut toute aussi rapide et surprenante que l’attaque d’Evelyn, lui donnant tout de suite l’avantage. Cette dernière esquiva parfaitement sa charge, le genre d’esquive qu’on apprenait aux combattants légers et aux lanciers. La blonde avait vraiment bien appris de ses cours, au point qu’elle réussit presque à coupler sa dérobée avec un fauchage. Se dérobant sur le côté armé de Béatrix, elle avait une meilleure option d’attaque, mais heureusement pour la Comtesse, il était difficile de se remettre rapidement de ce genre d’esquive, ce qui lui laissait le temps d’appuyer son attaque.
Galvanisée par l’emprise qu’elle avait sur le rythme du combat, Béatrix poussa encore plus la cadence. Ne laissant pas une seule de seconde de répit à Evelyn qui avait un genou au sol, elle l’attaqua pour la première fois avec sa lame, visant le poignet armé de son adversaire. Au mieux, elle allait la désarmer et, au pire, elle allait occuper sa lance, ce qui laisserait le champ libre au coup de bouclier que la brune délivrait au visage d’Evelyn.
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1er jet : Coup d'épée (réussite critique)
2e jet : Coup de Bouclier (réussite critique)
 | “ Tant mieux ! Je n’en porte jamais de toute façon ! „ |
En un clin d’œil, elles commencèrent à teinter leurs arguments par l’acier. La riposte de Béatrix fut toute aussi rapide et surprenante que l’attaque d’Evelyn, lui donnant tout de suite l’avantage. Cette dernière esquiva parfaitement sa charge, le genre d’esquive qu’on apprenait aux combattants légers et aux lanciers. La blonde avait vraiment bien appris de ses cours, au point qu’elle réussit presque à coupler sa dérobée avec un fauchage. Se dérobant sur le côté armé de Béatrix, elle avait une meilleure option d’attaque, mais heureusement pour la Comtesse, il était difficile de se remettre rapidement de ce genre d’esquive, ce qui lui laissait le temps d’appuyer son attaque.
Galvanisée par l’emprise qu’elle avait sur le rythme du combat, Béatrix poussa encore plus la cadence. Ne laissant pas une seule de seconde de répit à Evelyn qui avait un genou au sol, elle l’attaqua pour la première fois avec sa lame, visant le poignet armé de son adversaire. Au mieux, elle allait la désarmer et, au pire, elle allait occuper sa lance, ce qui laisserait le champ libre au coup de bouclier que la brune délivrait au visage d’Evelyn.
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1er jet : Coup d'épée (réussite critique)
2e jet : Coup de Bouclier (réussite critique)
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Le membre 'Béatrix de Ménil' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...
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![La Force ou la Ruse [Mission Pv Béatrix] TERMINE - Page 3 Reauss10](https://i.servimg.com/u/f49/16/12/38/13/reauss10.png)
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La Force ou la Ruse
Le duel fut d’une extrême rapidité. Aussitôt à terre, Evelyn dût faire face à un coup d’épée qui lui transperça le poignet, sa lance tomba sur le sol dans un fracas métallique. Elle n’eut pas le temps de réagir avant le coup suivant. Contrairement à l’idée romanesque que se faisaient les gens des duels, c’était souvent ainsi qu’ils se déroulaient, quelques passes puis un vainqueur. La première faiblesse devenant le dernier instant d’un combattant. Le fil du bouclier, tranchant comme un rasoir déchira la peau diaphane de sa gorge, répandant le sang sur son armure.
Un cri étranglé résonna au bord du patio. Avant que le corps sans vie d’Evelyn ne touche le sol, les bras d’Arnault s’étaient refermés sur elle. Sa chevelure blonde cascada sur les manches de velours noir avec grace et les sanglots du seigneur des lieux retentirent.
- « Non…. Non … Evelyn… Evelyn…... » Il releva la tête vers les garde et hurla presque « Saisissez la ! »
Des gardes apparurent des différentes portes du patio, mais la plupart, bien qu’ils portent les uniformes du château, étaient ceux de Béatrix. Ne connaissant pas personnellement ses hommes, Arnault ne se rendit pas compte de ce qui était en train de se passer. Il se retrouva entouré d’hommes en armure qui ne bougeaient pas.
- « Qu’est ce que vous attendez ?? Abattez la ! »
Les épées sortirent de leurs fourreaux, prêtes à frapper, mais aucune ne se pointa vers Béatrix. Florian sembla surpris de ce qui se passait autour de lui. Il jeta un œil à Arnault penché sur le cadavre d’Evelyn et son visage s’éclaira de compréhension. Béatrix avait gagné. Béatrix avait remporté son duel, son château allait lui être rendu… Mais son frère montrait encore une fois sa lâcheté. Dans un effort valeureux mais chancelant, il se leva, posant la cape de sa championne sur le côté du banc et s’avança vers le centre du patio et posa une main sur le bras de Béatrix.
- « Mes neuveux et nièces ont besoin d’un père, mais notre impératrice n’a pas besoin de traitres. Faites comme bon vous semblera, je n’ai pas l’esprit très clair, je me rangerai à votre décision…. »
Un cri étranglé résonna au bord du patio. Avant que le corps sans vie d’Evelyn ne touche le sol, les bras d’Arnault s’étaient refermés sur elle. Sa chevelure blonde cascada sur les manches de velours noir avec grace et les sanglots du seigneur des lieux retentirent.
- « Non…. Non … Evelyn… Evelyn…... » Il releva la tête vers les garde et hurla presque « Saisissez la ! »
Des gardes apparurent des différentes portes du patio, mais la plupart, bien qu’ils portent les uniformes du château, étaient ceux de Béatrix. Ne connaissant pas personnellement ses hommes, Arnault ne se rendit pas compte de ce qui était en train de se passer. Il se retrouva entouré d’hommes en armure qui ne bougeaient pas.
- « Qu’est ce que vous attendez ?? Abattez la ! »
Les épées sortirent de leurs fourreaux, prêtes à frapper, mais aucune ne se pointa vers Béatrix. Florian sembla surpris de ce qui se passait autour de lui. Il jeta un œil à Arnault penché sur le cadavre d’Evelyn et son visage s’éclaira de compréhension. Béatrix avait gagné. Béatrix avait remporté son duel, son château allait lui être rendu… Mais son frère montrait encore une fois sa lâcheté. Dans un effort valeureux mais chancelant, il se leva, posant la cape de sa championne sur le côté du banc et s’avança vers le centre du patio et posa une main sur le bras de Béatrix.
- « Mes neuveux et nièces ont besoin d’un père, mais notre impératrice n’a pas besoin de traitres. Faites comme bon vous semblera, je n’ai pas l’esprit très clair, je me rangerai à votre décision…. »
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La Force ou la Ruse
La vitesse de Béatrix fut impressionnante. Grâce à la guerre des Lions, elle s’était habituée à terminer avec vitesse chaque échange pour passer à l’adversaire suivant sans être en désavantage numérique. Son corps en fit la parfaite preuve en enchaînant chaque geste beaucoup trop rapidement pour qu’Evelyn puisse réagir. La pauvre eut à peine le temps de souffrir, à peine eut le temps de voir le bouclier venir, que sa gorge avait une ouverture béante. Dans un gargouillis horrible, son armure se tachant de son propre sang, elle s’effondra en rendant l’âme. Béatrix baissa son arme et son bouclier en regardant la blonde. C’était la seule issue, la laisser en vie aurait bafoué son honneur, elle n’aurait pas voulu vivre ainsi.
Chuchota Béatrix. Elle avait beau être une traîtresse, elle était morte en faisant honneur à son code et en protégeant quelqu’un qui ne le méritait pas. Elle avait obtenu le droit le plus juste de reposer pour l’éternité dans Sa lumière. Arnault, détruit de voir sa championne – ainsi que sa maîtresse, sûrement – perde la vie, il s’élança en poussant un hurlement déchirant. La brune n’était pas un monstre et décida de laisser le Duc pleurer la guerrière. Cependant, lorsqu’il releva son regard haineux sur la Championne et qu’il ordonna son arrestation, Béatrix comprit quel animal il était. Sans foi, sans honneur et sans justice. Sa main serrant le pommeau, elle s’apprêta à charger pour l’abattre à son tour, mais elle vit le visage du capitaine de son régiment arriver dans la salle. Retenant son geste, un sourire en coin apparu sur son visage dur tandis qu’Arnault insistait avec véhémence pour qu’il se fasse obéir. Échec et mat. Les soldats de Béatrix entourèrent le Duc ennemi sous l’incompréhension totale de ce dernier. Offrant un hochement de tête au capitaine pour le remercier et le féliciter, elle porta attention aux mots de Florian. Béatrix n’avait pas oublié ses propres paroles et, maintenant qu’Arnault n’était plus une menace … La guerrière victorieuse s’approcha du Duc désormais déchu et planta un regard sévère sur son visage brisé par des tonnes d’émotions.
| “ Que ton esprit rejoigne les côtés du Créateur, Dame Evelyn. „ |
Chuchota Béatrix. Elle avait beau être une traîtresse, elle était morte en faisant honneur à son code et en protégeant quelqu’un qui ne le méritait pas. Elle avait obtenu le droit le plus juste de reposer pour l’éternité dans Sa lumière. Arnault, détruit de voir sa championne – ainsi que sa maîtresse, sûrement – perde la vie, il s’élança en poussant un hurlement déchirant. La brune n’était pas un monstre et décida de laisser le Duc pleurer la guerrière. Cependant, lorsqu’il releva son regard haineux sur la Championne et qu’il ordonna son arrestation, Béatrix comprit quel animal il était. Sans foi, sans honneur et sans justice. Sa main serrant le pommeau, elle s’apprêta à charger pour l’abattre à son tour, mais elle vit le visage du capitaine de son régiment arriver dans la salle. Retenant son geste, un sourire en coin apparu sur son visage dur tandis qu’Arnault insistait avec véhémence pour qu’il se fasse obéir. Échec et mat. Les soldats de Béatrix entourèrent le Duc ennemi sous l’incompréhension totale de ce dernier. Offrant un hochement de tête au capitaine pour le remercier et le féliciter, elle porta attention aux mots de Florian. Béatrix n’avait pas oublié ses propres paroles et, maintenant qu’Arnault n’était plus une menace … La guerrière victorieuse s’approcha du Duc désormais déchu et planta un regard sévère sur son visage brisé par des tonnes d’émotions.
 | “ Je n’ai qu’une seule parole. Vous avez perdu, Arnault. Vous êtes donc, vous, votre femme ainsi que votre descendance, démit de vos titres de noblesse et votre lignée est exilée de Castelnaud pour l’éternité. Si vous ou l’un de vos descendants osent fouler les terres du duché, cette personne sera passible d’une mise à mort à vue. L’homme que vous supportez a préparé tout ce qu’il fallait. Ta famille ira vivre à la résidence qui était d’abord réservée pour ton frère. Félicitation, tu es maintenant fermier. Maintenant, ne fait pas souffrir tes enfants plus que nécessaire et va-t’en. Je n’hésiterai pas à t’abattre si tu oses porter atteinte à l’intégrité physique de n’importe qui sur ces terres. „ |
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Le soulagement de Florian était visible dans toute sa posture. Bien qu’en colère, trahit, trompé et probablement empoisonné par son propre frère, il n’avait jamais souhaité sa mort. Sa main tremblante prit appui sur le bras de Béatrix pour se soutenir et il leva une main à son visage pour essuyer ses yeux.
Les gardes se saisirent d’Arnault qui refusait de lâcher le corps D’Evelyn, mais bientôt ils furent séparés et la famille quitta le château le lendemain dès l’aube, escortée lourdement par les hommes de Florian. Le nouveau Duc quant à lui garda le lit quelques jours. Ses crises se firent moins fréquentes et l’herboriste avoua de lui même à Béatrix que l’ancienne Duchesse avait appris de son passé des évènements qui auraient pu lui coûter le gibet et l’avait fait chanter pour qu’il empoisonne son beau-frère. Le remède avait d’autant mieux marché que Florian avait toujours eut une santé relativement fragile.
Quelques jours passèrent en paix au château de Castelnaud. Sur ses moments de lucidité, Florian s’assurait de la qualité du séjour de sa promise et la courtisait dans la pure tradition Orlésienne, afin que leur mariage ne soit pas qu’un arrangement politique, il était décidé à faire de sa sauveuse une femme heureuse en sa maison et envisageait de gagner son coeur aussi bien que sa main.
Puis deux plis arrivèrent de la main de l’impératrice, l’un à l’intention de Florian, le félicitant d’avoir recouvré son domaine et lui souhaitant un prompt rétablissement, et un autre à l’intention de Béatrix.
« Chère amie,
J’ai appris le sacrifice que vous étiez prête à faire pour obtenir le duché. Sachez que ce n’est en aucun cas une fatalité. Le médecin de Florian m’assure que les dommages de son soit disant traitement risquent d’être irréversibles.
Si vous le souhaitez nous pouvons écarter Florian du Duché et vous en faire l’unique Maîtresse comme remerciement pour sa reconquête. Je ne permettrais pas que vous sacrifiez votre jeunesse et votre beauté, même pour moi si ce n’est pour un amour sincère évidemment.
Votre Impératrice. »
J’ai appris le sacrifice que vous étiez prête à faire pour obtenir le duché. Sachez que ce n’est en aucun cas une fatalité. Le médecin de Florian m’assure que les dommages de son soit disant traitement risquent d’être irréversibles.
Si vous le souhaitez nous pouvons écarter Florian du Duché et vous en faire l’unique Maîtresse comme remerciement pour sa reconquête. Je ne permettrais pas que vous sacrifiez votre jeunesse et votre beauté, même pour moi si ce n’est pour un amour sincère évidemment.
Votre Impératrice. »
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Votre offre me fait vraiment chaud au coeur. Je ne peux pas me permettre de le laisser faire, il est jugé irrécupérable. Un poison rapide et indolore, je vous prie. On accusera l'herboriste s'il le faut, j'ai toute les preuves qu'il faut pour cacher ce petit complot.
