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Jeu 13 Mai 2021 - 17:00

Anonymous
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Parlons affaires voulez-vous?


Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Louis arriva à Val Royaux. Midi était passé depuis un moment et la calèche de Louis venait tout juste de s’arrêter sur la place. Les nobles autour regardait le fiacre qui venait de s’arrêter, certains se demandant comment serait vêtu le Comte de Montmargue, le blason étant inscrit sur le moyen de transport. Néanmoins, contre toute attente, ce fut d’abord la sœur qui descendit. Celle-ci accompagnait son frère afin d’apprendre les fils du métier. Louis n’étant pas marié et n’ayant pas de descendance pour le moment -et n’étant pas sûr d’en avoir un jour- il voulait que sa petite sœur étudie ce qu’il faisait comme travail pour pouvoir prendre sa place s’il lui arrivait quelque chose.

Cette dernière était vêtue d’une robe bouffante crème avec des broderies argent avec un corset argent aux broderie crème. Elle avait de longs gants blancs avec de la dentelle autour des poignets et des escarpins argent. La robe avait un col roulé en dentelles et les épaulières quelques peu bouffante aussi. Ses cheveux de jais étaient complètement lâchés en de jolies bouclettes sur ses épaules, tandis que la moitié de son visage était caché par un masque dans les mêmes tons de couleurs que ses vêtements. Ses lèvres étaient maquillées sans pour autant être trop prononcé. La pâleur de sa tenue faisait ressortir le ton halé de sa peau et la noirceur de ses cheveux.

Puis ce fut au tour de Louis de descendre et comme à son habitude, il faisait sensation avec sa tenue qui cassait tous les codes orlésiens. Ses cheveux bien lissés et bien coiffés sur sa tête, il portait un masque dans les tons blanc et bleus, les deux couleurs de sa famille. Le masque était plutôt normal avec le contour de pointillés bleu brillant et au milieu du front un petit saphir en losange avec des sortes de vagues de part et d’autre de ce dernier. C’était surtout sa tenue qui n’était pas dans les standards. Il portait une longue tunique blanche bouffante à partir des hanches, coupé sur le devant et partant d’un côté et de l’autre de ses jambes habillées d’un pantalon blancs et moulant ces dernières. Celles-ci étant surplombés de longues cuissardes bleus à lacet et à talons sur le devant allant jusqu’à la pliure du genou.

Le haut de la tenue était un corset masculin avec des manches longues accrochés sur le majeur de chaque main. Le tissu était bouffant au niveau des épaules. Ou plutôt en dessous, vu que les épaules et son cou était dénudé. Il portait un ruban en collier au ras du cou avec un petit saphir bleu en pendentif tombant au creux de son cou. Ses lèvres étaient maquillées de blanc avec des reflets bleus, ses yeux étaient aussi maquillés d'un bleu brillant, mettant en valeur son regard sombre, qui n'étaient pas caché par le masque. Il avait mis des petits saphirs en boucle d’oreille. Accompagné de son fidèle éventail, il le posa sur ses lèvres dans un sourire, heureux de la sensation qu’il faisait. Il adorait qu’on le regarde et il adorait faire scandale. C’était sa façon de jouer au Noble Jeu… Entre autres.

Prenant la main de sa petite sœur, puis la mettant dans son bras, il lui embrassa tendrement la joue avant de s’avancer dans les rues. Il contourna plusieurs personnes, ses talons claquant sur le sol à son passage. Sa sœur plus timide, tentait de se faire petite, elle et le Noble jeu, ce n’était pas ça du tout. Après 2-3 minutes de marches, ils arrivèrent à l’endroit du rendez-vous de Louis : chez Lyonel Oswyn, avec qui il commerçait et qui lui avait confectionné plusieurs tenues. Il s’arrêta devant la porte et toqua 1 fois, puis une deuxième fois en faisant 3 autres coups. C’était ainsi qu’il indiquait sa présence.

Il regarda autour du coin de l’œil sans bouger la tête, avant de regarder sa sœur. Il sourit et rajusta une mèche des cheveux de cette dernière avant d’entendre du bruit derrière la porte. Il reporta son attention sur celle-ci et quand elle s’ouvrit, il décida de se présenter et de déclarer la raison de sa présence.

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“ Comte Louis de Montmargue et sa sœur, nous avons rendez-vous avec Sir Oswyn. „

Il s’inclina un peu, avant de se redresser. De tous ses partenaires commercial, Lyonel Oswyn était parmi ses préférés. Il aimait bien cet homme et surtout, il appréciait énormément sont travail, pas une fois il ne l’avait déçu au niveau de ses commandes et c’est pourquoi il était resté fidèle à cet homme pour ses commandes. Il avait bien une fois au deux tenter d’avoir plus, mais n’avait pas réussi et il avait abandonné -pour le moment- l’idée. Aujourd’hui, il était venu pour lui donner le tissu qu’il avait commandé et pour passer une commande pour sa sœur surtout, deuxième raison de sa présence en plus de son apprentissage.



Jeu 13 Mai 2021 - 23:14

Sarie Vaharel
Sarie Vaharel

– Garde des Ombres –

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「1er Drakonis - 9:42 」

「 Pv : Louis de Montmargue」
「 Parlons affaire, voulez-vous ? 」
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Assis sur une chaise, Sarie fixait le vide, les pieds ballants. Ils ne touchaient pas le parquet de l’atelier, mais peu lui importait. L’attente le projetait dans un océan de sensations et de souvenirs lointains. S’il fermait les yeux, il oubliait ce qu’il entourait. Il abandonnait alors Val Royeaux, ses rues pavées et les tentures colorées du Bazar d’été. Il retrouvait les immenses demeures de marbre de Minrathie, le palais de l’Archonte qui surplombait toute la cité, et les ombres anonymes des ruelles. Les Laetans, ces mages médiocres aux yeux de Tévinter, illuminaient les rues de Minrathie, tandis que les Altus se pavanaient de tout leur soûl dans les Jardins. Dans les recoins, leurs esclaves les suivaient à la trace, le regard bas pour ne pas outrer les seigneurs des lieux.

Un soupir lui échappa. Encore. La chanson ne le hantait plus depuis des mois, mais les évènements récents prenaient le relai. Pas une journée ne s’écoulait sans que l’angoisse ou la douleur ne l’assaillissent. Il s’inquiétait pour les siens. Ressassait la souffrance des pertes qui pavaient son existence. S’il fermait les yeux, il revoyait les couloirs froids du manoir de Teraevyn. Il ne se souvenait pas des couleurs de ces lieux aussi gigantesques que dangereux. Il ne gardait pas de souvenirs heureux. Dès que son esprit le ramenait à ces années sombres, sa mémoire le conduisait devant la même porte de bois. Une porte simple, sans fioritures, aux gonds épais et rouillés, usée par le temps, qui cachait une salle obscure, sinistre.

Un frisson le traversa ; il sursauta. Reprenant pied dans la réalité, Sarie observa les alentours, les sens à l’affût. Mais rien. Pas la moindre menace. Son bâton grimé en lance pour passer incognito reposait sur ses genoux. Malgré l’assurance de Lyonel, il n’avait pas renoncé à ranger son arme. Ce n’était pas une question de confiance. Il ne craignait pas le noble, qui avait la faveur de son amie Aglaé. Son atelier de couture, niché non loin de l’Avenue du Soleil, lui avait offert un abri à plus d’une reprise ces derniers mois. Lyonel tendait la main sans rien demander en retour ; à part peut-être parfois des renseignements sur ce qui se tramait hors de Val Royeaux. Et encore, il n’imposait rien. Un fin sourire sur les lèvres, il balayait les tentatives de remerciements ou de paiements. Le seul argent qu’il acceptait de recevoir, c’était pour payer les tenues qu’il confectionnait.

Personne d’autre que lui n’attendait auprès du comptoir. Lyonel s’était replié dans son atelier pour coudre, et Lucille, sa fille, occupait le bureau de l’étage pour travailler sur les registres de comptabilité. Sarie était seul, et il attendait. Une attente qui réveillait de vieux souvenirs, à cause d’une découverte sanglante. Lorsqu’il avait accepté de prêter main forte au Garde des Ombres Oghren pour suivre la trace de l’Héroïne de Férelden, il n’aurait jamais cru à un tel coup du sort. Fen’Harel se jouait de lui ; comment pourrait-il en être autrement ? Il ne remercierait jamais assez Chandelles et Arendel d’avoir été à ses côtés à cet instant-là.

Un fantôme avait soudain surgi dans sa vie. Eurydice Tillahnnen, Garde-Prévôt d’Orlaïs, avait trouvé la mort dans des circonstances étranges dans les Tréfonds. Ces galeries souterraines recélaient de dangers mortels, et le choc de cette découverte l’avait empêché de prêter attention aux élucubrations d’Oghren. Eurydice Tillahnnen. Il ne la connaissait pas, ne l’avait même jamais croisée auparavant. Tout ce qu’il savait d’elle, il l’avait appris par Tahriel. Son frère. Le clan Tillahnnen avait subi le même sort funeste que les Vaharel, mais Eurydice avait survécu. Elle s’était démenée pour vivre, et ses pas l’avaient conduite jusqu’à la Garde des Ombres, puis aux Tréfonds meurtriers. Sarie n’avait jamais eu l’occasion de la connaître, de lui dire avant sa mort la vie qu’avait mené son frère. De lui dire pour eux. D’en apprendre plus par Tahriel par la voix de sa sœur. De pleurer leurs morts ensemble.

L’espoir était mort aussi vite qu’il était apparu. Sarie enterrait les siens. Peu importe où il se rendait, tout se concluait de la même manière. Il survivait là où ses proches trépassaient. Si Chandelles et Arendel n’avaient pas été à ses côtés ce jour-là, peut-être qu’il aurait fui. Il aurait disparu sans prévenir quiconque, sans laisser de trace. La peur de perdre encore quelqu’un aurait pris le dessus.

— Sarie ?

Il tressaillit à l’entente de son nom. Lyonel le couvait du regard, sans doute inquiet par son silence. Le noble ne l’appelait jamais par son prénom, par simple prudence. Il se contentait de son pseudonyme usuel, qu’il n’avait vraisemblablement pas entendu. Il soupira, se frotta les yeux un instant pour reprendre contenance. Il n’était pas venu ici pour ressasser ses souvenirs, mais l’attente lui jouait des tours.

— Pardon, vous disiez ?
— J’ai fini la première chose que tu m’avais demandée.

Avec un sourire, Lyonel lui tendit son foulard rouge. Avec les récents combats, la maille s’effilochait, et il refusait de perdre l’étoffe. Comme il devait se rendre à Val Royeaux pour d’autres affaires, il en profitait pour demander de l’aide au couturier. Sarie n’eut cependant pas le temps de s’enquérir de la seconde commande que la cloche de l’atelier tintait, annonçant un autre client.

Par réflexe, Sarie se redressa, peu envieux d’afficher ses liens de sympathie envers Lyonel, qui l’imita. Tous deux retournèrent à une relation strictement professionnelle, de couturier à client.

— Comte de Montmargue, quel plaisir de vous revoir !

Armé d’un sourire affable, Lyonel délaissa l’elfe pour accueillir ses deux hôtes.

— Et dame de Montmargue, vous êtes ravissante.

Les jeux de la noblesse laissaient de marbre Sarie, lorsqu’ils ne le mettaient pas mal à l’aise. Cette hypocrisie ambiante le dérangeait. Elle dérogeait bien trop à ses principes, et à l’honnêteté qu’il appréciait tant.

— Que puis-je pour vous, en cette belle journée ?

Lyonel les invita à s’approcher du comptoir, avant que son regard ne retombât un bref instant sur Sarie. Les cheveux attachés en une queue de cheval, l’elfe détonnait quelque peu avec le décor. Pendant une poignée de secondes, il regretta de ne pas avoir défait ses cheveux pour dissimuler ses oreilles. Piégé dans les méandres de ses pensées, il avait perdu de vue les réflexes essentiels.

— Je crains toutefois d’avoir un peu de retard dans mes commandes de la journée, je vous prie de m’excuser pour ce léger désagrément. Vous pourrez vous installer dans le petit salon, en attendant.


Lyonel Oswyn s'exprime en SandyBrown.

Ven 14 Mai 2021 - 10:29

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Parlons affaires voulez-vous?


Entrant suivit de sa sœur, Louis regarda les lieux qu’il connaissait depuis un moment déjà. Il sourit avant d’hausser un sourcil. Tiens, un elfe. Il le détailla un peu et son sourire s’agrandit. Il se tourna vers Lyonel et ricana un peu.

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“ Allons Sir Oswyn, oublions les formalités, nous nous connaissons déjà depuis un moment. Puis c’est car nous portons vos vêtements que nous sommes ravissant. „

Il gloussa un peu derrière son éventail, avant regarder sa sœur et de faire un signe vers elle. Elle soupira doucement et s’avança vers Lyonel en faisant une révérence.

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“ Sir Oswyn, si vous me le permettez, je voudrais que nous parlions d’affaires ensemble. Mon frère me fait confiance pour cette transaction, je demande votre clémence de par ma jeunesse et mon manque d’expérience. „

Elle lança un regard à son frère qui acquiesça, et elle sourit avant de se redresser. Elle fit signe à un elfe qui les accompagnait et qui portait une cagette remplie de tissus de hautes qualités.

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“ Voici, la commande que vous aviez passée il y a quelques semaines. Nous avons réussi à avoir les tissus avec un rabais, du coup nous vous rendons une partie de l’argent versé pour montrer notre confiance et notre amitié. „

Voyant que sa sœur s’en sortait bien, il se dirigea d’un pas gracieux vers l’elfe et se posta à côté de lui en souriant. Il n’y avait rien d’hautain à sa manière d’être ou de haine dans son regard. Louis appréciait les elfes, c’était pour ça qu’il les employait chez lui.

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“ C’est la première fois que je vous vois ici. „

Il retira son masque qu’il posa sur une table avant se tourner vers l’elfe et de le regarder. Un sourire charmeur s’afficha sur ses lèvres et il s’approcha un peu plus en posant le bout de son éventail sur son menton.

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“ Je pense que les cheveux détachés vous iraient mieux, même si cela cacherait vos oreilles. „

Reportant son attention sur Lyonel, il lui sourit et rigola même un peu en lui faisant signe que c’était bon.

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“ Ne vous en faîtes pas. Je ne suis pas simplement là pour affaire, mais car j’apprécie votre compagnie. J’espère que votre ami ici présent se joindra à nous. Si vous voulez finir sa commande, vous pouvez le faire, je n’y vois aucun souci. Vraiment. „

Et il était sincère. Il avait vu avec l’étoffe rouge. Un foulard si Louis avait bien vu. Au vu de son état, elle venait d’être reprise par Lyonel. Posant son regard sombre sur le visage du non humain, il lui sourit tendrement.

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“ Un noble orlésien qui ne méprise pas un elfe, ça change hein ? „

Il gloussa en ouvrant son éventail et en s’éventant un peu avant de regarder sa sœur qui avait l’air de s’en sortir avec Lyonel pour son plus grand bonheur. Cela lui permettait de se concentrer sur sa cible à côté de lui.

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“ J’apprécie les elfes. De plus, je ne suis qu’à moitié Orlésien. Oh et ne vous en faites pas, je ne suis pas dans le Noble jeu en disant cela. Je n’y gagnerai rien… sauf si… „

Il se rapprocha un peu de Sarie et remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille avec son sourire charmeur et tendre. Oui il jouait, le jeu de la séduction.

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“ Sauf si cela me permettait de faire plus ample connaissance avec vous… „

Il lui fit un clin d’œil avant de reporter son attention sur sa sœur qui demandait son avis. Il s’éloigna -à contre cœur- de l’elfe pour se rapprocher de sa sœur qui lui indiqua qu’il manquait un tissu. Contrarié, Louis se tourna vers Lyonel et s’inclina.


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“ Je m’excuse de cet oubli, nous allons vous le rembourser et dès que nous l’aurons, il sera offert par la maison. J’espère que ce n’était pas l’un des plus important. Sinon je ferais en sorte que vous l’aurez ce soir. „

Et il comptait bien respecter cette promesse. Il utiliserait son réseau d’information si besoin, mais il n’aimait pas ne pas avoir tous les articles qu’on lui avait commandé. Il fit claquer sa langue sur son palais d’agacement avant de soupirer. Il se dirigea vers l’elfe qui l’accompagnait et parla un instant avec lui, avant de lui sourire gentiment en posant une main sur son épaule, puis il revient vers les 3 autres personnes en souriant et se dirigea vers Sarie.

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“ Et donc… Que faites-vous dans la vie ? „




Lun 17 Mai 2021 - 11:51

Sarie Vaharel
Sarie Vaharel

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「 Pv : Louis de Montmargue」
「 Parlons affaire, voulez-vous ? 」
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Parlote était déroutant. Les mots s’écoulaient dans un flot interrompu, sautaient parfois du coq à l’âne, mais avec une fluidité maîtrisée. Le noble s’imposait comme un expert de l’art oratoire, et il démontrait l’étendue de ses capacités en un claquement de doigts. En dépit de sa tenue extravagante, ou de son comportement un brin excentrique, Sarie n’avait aucun doute quant à son talent dans le domaine du Noble Jeu, et cette information le laissait mal à l’aise. A dire vrai, depuis l’entrée des deux nobles, il n’avait qu’une seule envie ; disparaître. Il regrettait de ne pas avoir choisi un autre moment de la journée, ou de ne pas avoir demandé à Aglaé de jouer les intermédiaires. Au lieu de ça, il se retrouvait pris entre deux feux, les fesses entre deux chaises, incapable de se décider sur l’attitude à adopter. D’ordinaire, il demeurait éloigné de la noblesse. Il se mouvait dans les ombres, agissait sans attirer les regards. Il laissait à son amie le soin de jouer les bardes et d’espionner les aristocrates orlésiens. Il préférait de loin arpenter les bas-cloîtres et recruter les elfes qui aspiraient à rejoindre leur cause.

Son passage chez Tisseur n’aurait pas dû s’éterniser. Une fois ses deux commandes réalisées, il aurait dû prendre la poudre d’escampette. Personne n’avait à connaître la relation qui le reliait au couturier, les liens et affinités qui les unissaient. Si un tel renseignement surgissait au grand jour, toute la couverture de Tisseur risquait de s’effriter, ce qui paralyserait une partie de son réseau et pénaliserait les Felassan, sans parler de Briala. Avec les dernières actions de leur mouvement, cette dernière s’affairait pour concentrer l’attention sur elle en tant qu’ambassadrice des elfes. Petit à petit, ils jouaient leurs pions et avançaient leurs objectifs. Tous tâchaient de préserver l’équilibre précaire de la discrétion mêlée à la montée en puissance.

Mais Parlote était arrivé, avec sa sœur. La jeune noble avait pris les devants, pour un prétexte d’accroître son expérience. Sarie n’avait guère écouté la conversation ; il se moquait bien du commerce de tissus, et n’avait officiellement pas de lien avec Tisseur. Trop s’intéresser aux activités de l’atelier les desservirait. Le couturier le savait également, ce pourquoi il ne lui adressait plus un seul regard. Il alternait les courbettes dociles, les sourires maniérés et les paroles enthousiastes dès que le sujet abordé concernait la couture. Et pendant que tous deux conversaient, Parlote l’avait approché.

Sarie s’était figé à la première interpellation, et restait encore tendu. Il ne savait plus où se mettre. Parlote enchaînait les propos déroutants, déplacés aussi. Il ne ressemblait en rien à un noble « classique », et pourtant, Aglaé avait fait des pieds et des mains pour qu’il acceptât une brève formation de sa part au Noble Jeu. Le dalatien ne prétendrait pas avoir retenu grand-chose des explications de son amie. Il détestait les jeux de pouvoir, qui lui rappelaient bien trop Tévinter, alors il s’en tenait à l’écart. Toutefois, il se souvenait d’une phrase clef, presque un mantra qu’il tâchait de ne pas oublier : « Les nobles veulent tous quelque chose. Peu importe leur approche, rien n’est jamais gratuit ou anodin. Ils ont tous une idée derrière la tête, et elle ira rarement en ton sens. » Aglaé n’avait fait qu’émettre une évidence, mais cette évidence restait glaçante à ses yeux. Elle ne lui rappelait que trop les jeux de pouvoir tévintides, une sombre période qu’il préférait oublier. D’ordinaire, il parvenait à ne plus songer à ses souvenirs, mais les récents évènements ne l’aidaient en rien. Il était à fleur de peau. Il en avait conscience, et cela rendait la chose pire encore.

Il ne savait trop comment réagir face à Parlote. Se défiler ? Garder le silence ? Répondre ? Il ignorait où donner de la tête face à cette déferlante de remarques et de gestes étranges. Finalement, un regard furtif de Tisseur en leur direction – rien d’étonnant, puisqu’un client se trouvait à ses côtés – l’exhorta au calme. Il retint un soupir, ferma les yeux une seconde ou deux avant de les rouvrir. Ce n’était pas parfait. Sa nervosité demeurait, prête à ravir son être de nouveau, mais il avait interrompu le flot de questionnements sans queue ni tête. Il cessait de se préoccuper d’interrogations sans fondement. Il réagirait comme il l’entendait, peu importe le reste. Il avait tenu tête à des engeances et à des tévintides ; il tiendrait bon face à un noble sorti de nulle part.

— Inutile d’étaler vos opinions. Elles ne concernent que vous.

Dans d’autres circonstances, Sarie aurait couru droit au suicide. Mais il n’était plus à Tévinter, et en dépit des discriminations envers les elfes en Orlaïs, il ne comptait pas rester sans défense. Son instinct lui soufflait, pour une fois, de ne pas se laisser marcher sur les pieds, quand bien même une part de lui était toujours gênée par les gestes de l’orlésien. Parlote se permettait des familiarités étranges, comme remettre une de ses mèches de cheveux derrière l’oreille. Il songeait à fuir loin de cette proximité désapprouvée, mais il attendait toujours sa seconde commande.

— Vous vous donnez bonne conscience en prétendant vous soucier du sort des elfes. Vous désirez faire « plus ample connaissance » avec eux. C’est un peu votre « bonne action » de la journée.

Tisseur ne s’attarda pas en leur compagnie. Après une énième courbette adressée à la sœur, il s’éclipsa dans son atelier pour se mettre au travail. Sarie se retrouvait seul, entouré des deux nobles, mais son bâton reposait dans son dos. Il doutait d’avoir affaire à des mages – l’avantage d’avoir quitté Orlaïs – mais la prudence ne l’étoufferait pas. Il ignorait combien de temps son audace soudaine perdurerait, et s’il ne subirait pas un retour de feu. Toutefois, sur l’instant, cela lui paraissait bien dérisoire en comparaison des souvenirs qui dansaient dans son esprit.

— Elle est belle Val Royeaux, n’est-ce pas ? Dites-moi, en quoi est-ce différent du comportement méprisable de vos confrères de la noblesse ? Un peu de poudre aux yeux n’altère pas la vérité, navré de vous l’apprendre.

Le pamphlet de Filasse était peu à peu passé à la trappe au fil des mois, mais Sarie ne l’oubliait pas. En dépit des efforts de la garde civile pour étouffer l’affaire, les mots aussi crus que galvaniseurs circulaient encore dans le bas-cloître de Val Royeaux. Les Felassan s’appropriaient la prose et brandissaient le pouvoir de la littérature. Inutile de causer des esclandres lorsque des bouts de papier suffisaient pour faire converger les esprits. Les elfes laissaient aux Adeptes le privilège des actions explosives, dont tout Thédas entendait parler. Ils préféraient agir dans l’ombre, à l’abri des regards, pour ensuite frapper un coup fort. Personne ne se souciait des elfes.

Et cette indifférence était désormais leur fer de lance.

— Peut-être pourriez-vous cesser de nous faire perdre notre temps, et retourner au silence. A moins que vous ayez la subite envie d’insister et d’indiquer clairement vos motivations.

Sarie poussait sa chance. Il n’avait pas le don de Chandelles pour l’observation. Il se fiait à son instinct dans la plupart des cas, qui lui soufflait si un danger imminent approcher ou non, ou si une opportunité se présentait devant lui. Il ne pressentait pas de menace, ce qui avait facilité l’essor de son audace – il ne risquait rien à braver un noble dans l’atelier de Tisseur. Ou peut-être que si ? Il se hasarda à adresser un regard à Parlote, alors qu’il fixait droit devant lui depuis le début de leur altercation. Que n’avait-il pas fait encore ?

Mar 18 Mai 2021 - 16:48

Anonymous
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Parlons affaires voulez-vous?


Oh il avait trouvé quelqu’un d’intéressant. Un elfe qui ne semblait pas avoir peur de se rebeller et de montrer les crocs. Le regard de Louis changea pour un regard de félin. Le regard d’un prédateur ayant trouvé une proie intéressante et ne comptant pas la laisser s’échapper. Il aurait mieux valu pour l’elfe de ne rien dire. En effet, si l’indifférence ennuyait l’orlésien, le répondant l’excitait un peu plus.

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“ Bonne action hein ?... Je vois le point de vue… „


Son sourire s’élargit tandis qu’il regardait le plafond. Il comprenait le fait que l’elfe le voyait comme ça. Une bonne action. Il ne le connaissait pas, il ne pouvait pas en être autrement. Louis ne chercherait pas à l’en dissuader, le fait qu’il se méfie des orlésiens était une bonne chose en soit et il voulait qu’il garde cette méfiance. Il voulait juste qu’il la baisse pour lui et il comptait bien réussir. Ou du moins essayer.

Haussant un sourcil lorsqu’il parla de Val Royaux, il réfléchit en posant son éventail contre ses lèvres. Si Val Royaux  était belle ? Regardant vers l’elfe, il sourit tristement.

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“ Elle le serait d’autant plus sans la perfidie et le mensonge. Néanmoins, je vous contredis sur une chose… Ce n’est pas un peu de poudre aux yeux…. Loin de là…. Vous pouvez en mettre plus. „

Il perdit un peu de son sourire, se tournant vers l’elfe en croisant les bras sur son torse, son éventail posé sur son menton. Il le regarda verser sa haine tel un chien aboyant devant la main qui se tendait vers lui. Comment lui en vouloir quand on se fait battre toute sa vie ? C’était aussi le cas des elfes. Louis n’aimait pas le traitement qu’ils subissaient. L’esclavage, la torture, la servitude, le droit de se taire et de subir.

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“ Ma motivation ? Ah. Je vois. Vous pensez que comme les autres je désire quelques choses car rien n’est gratuit et que, comme la plupart des nobles orlésiens, je désire vous mettre dans mon lit. Mh… Voilà qui est fâcheux. „

Il haussa les épaules, en regardant les yeux de l’elfe et il sourit doucement. Il prit un peu de distance et ouvrit son éventail pour s’éventer un peu avant de détailler l’elfe. Il ne parla plus pendant de longues minutes, semblant faire le pour et le contre. Fermant un instant les yeux en dévoilant son fard à paupières bleus brillant, il les rouvrit en refermant son éventail.

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“ Je m’excuse si je vous ai offensé. Je voulais juste faire connaissance. Je mentirais en disant que vous ne m’intéressez pas, néanmoins, je ne suis pas le genre à forcer et je ne cherchais pas à vous mettre dans mon lit ou quelques idées autres que vous pourriez avoir de négatif sur mes intentions. Je voulais faire connaissance. Parlez d’homme à homme, d’égal à égal et non d’orlésien à elfe. „

Se faisant appeler par sa sœur, il salua l’elfe d’une révérence et retourna auprès de sa sœur qui lui indiqua ce qu’il c’était passé et des négociations. Elle salua l’elfe ensuite et Sir Oswyn avant de s’en aller, ayant d’autres rendez-vous. Louis alla s’installer sur un canapé en s’éventant et il s’occupa avec des documents en attendant que son collègue ai fini avec la commande de l’elfe. Soupirant, il leva son regard vers ce dernier.

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“ Puis-je au moins connaître votre nom ? Je n’ai nullement envie de vous appeler l’elfe ou l’homme aux cheveux longs ou le bel elfe ou autres qualificatifs. „

Il se moquait qu’il lui donne son véritable prénom ou non, du moment qu’il pouvait l’appeler autrement que l’elfe. Puis cela était aussi l’une de ses techniques. Quand le rentre dedans ne marchait pas, il préférait s’écarter et laisser la personne venir vers lui. C’était dangereux dans le sens où la personne n’allait pas forcément venir, mais il préférait jouer cette carte-là. Espérant que sa cible mordrait à l’hameçon…




Mer 4 Aoû 2021 - 10:14

Sarie Vaharel
Sarie Vaharel

– Garde des Ombres –

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「1er Drakonis - 9:42 」

「 Pv : Louis de Montmargue」
「 Parlons affaire, voulez-vous ? 」
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Elle est belle, Val Royeaux.

Parlote ne connaissait pas. Il habitait la capitale orlésienne, mais ignorait ce qu’il se passait sous ses yeux. Il ne voyait que ce qui l’arrangeait, se pavanait dans ses « bonnes actions » pour complaire sa conscience. L’archétype même du noble qui vivait dans un autre monde. Parler d’une frontière pour évoquer la séparation entre l’aristocratie et le peuple, et plus particulièrement les elfes, était un euphémisme. Un abîme les séparait. Rien ne les rapprochait, et seule l’incompréhension ponctuait leurs relations – ou plutôt, leurs interactions. Ils ne partageaient rien, ne construisaient rien ensemble. Tout se fondait sur les intérêts, la souffrance d’autrui et l’exploitation des boucs-émissaires, ceux désignés comme responsables de tous les maux.

Elle est belle, Val Royeaux.

Certains humains ouvraient les yeux. Abandonnaient leur aveuglement pour constater la réalité de leur monde, la poussière et la saleté qui tapissaient les pavés. Filasse avait tenté d’éveiller les consciences, quelques mois plus tôt, avec son pamphlet provocateur. La garde civile avait bien essayé de le faire taire, mais en vain. Sarie s’en était mêlé, intrigué par cet humain qui plaidait une cause qui ne le concernait pas. Qui était-il, pour ainsi recueillir des témoignages d’elfes du bas-cloître ? Quelles raisons le motivaient ? Leur échange avait été déconcertant ; même plusieurs mois plus tard, il s’en souvenait encore. Cet humain sortait de l’ordinaire, peu importe le point de vue qu’il adoptait.

Il avait alors prôné son intégration. Laissons-lui une chance, qu’il disait aux autres, plus réticents. Aglaé l’a épaulé. Elle a continué de creuser, cherchant sans relâche des renseignements qui leur serviraient face à cet énergumène. Pour leur réseau, le savoir constituait une arme féroce, en particulier dans le cercle du Noble Jeu. Qui sympathisait avec qui, qui passait la nuit dans les draps d’un autre, quelles menaces circulaient dans les couloirs des beaux châteaux… Plus ils engrangeaient des informations, plus ils affinaient leurs stratégies et leurs coups.

Parlote ressemblait aux autres. Un noble aveugle, qui se complaisait dans sa bonne action, qui ignorait de son plein gré la crasse dans laquelle il vivait. Et pourtant, Parlote se distinguait. Il reconnaissait ses torts. S’excusait. La démarche intriguait Sarie. Même s’il n’en montrait rien, il décida de se focaliser sur ce noble étrange qui recourait aux talents de Tisseur. Qui était-il vraiment ? Quelles motivations poursuivaient-ils, loin de ses beaux discours mielleux destinés au tout venant ? Plutôt que de succomber au malaise face aux avances de Parlote, le mage se plaçait dans la position de l’interrogateur, du recruteur. Il ne proposerait pas à Parlote quoi que ce fût, et ne mentionnerait même pas en sa compagnie le réseau elfique, mais il gagnerait à l’observer. Il détestait les jeux de pouvoir, si typiques du Noble Jeu, ou, pire encore, de Tévinter. Cependant, s’il restait dans une innocence béate, il ne donnait pas cher de ses jours. Aglaé le lui répétait souvent.

D’un œil discret, il observa Tisseur parlementer avec la jeune noble qui créait ses premières expériences. Parlote les rejoignit peu après pour prendre part aux négociations, avant que sa sœur ne s’éclipsât. Tisseur disparut alors dans l’arrière-boutique pour reprendre son travail. Peut-être que sa sœur était présente, en train d’étudier des propositions d’accords commerciaux avec quelques marchands antivans ? Sarie avait déjà eu l’occasion de la croiser. Pétillante et dynamique, elle se plongeait dans le commerce avec entrain, prête à déployer toute son inventivité pour faire fructifier les affaires familiales.

La nouvelle question de Parlote l’empêcha de se perdre dans ses souvenirs – et dans une tentative vaine de se rappeler le nom de la sœur de Tisseur. Peu importe les années, les prénoms s’envolaient à la vitesse de l’éclair.

Quel nom devrait-il d’ailleurs donner à Parlote ? Cette question semait le doute dans son esprit, tandis qu’il le dévisageait, comme pour cerner ses intentions. Devait-il opter pour la discrétion et l’anonymat, et se présenter sous le nom de Mésange ? Il l’avait fait avec Filasse, mais les circonstances s’avéraient des plus différentes. Filasse était une recrue, il avait vocation à rejoindre le réseau. Il était déjà Hirondelle. S’il employait son nom de code dans la boutique de Tisseur, il ignorait les répercussions possibles sur son ami. Il ne tenait pas à le mettre en difficulté, alors que l’humain s’évertuait à maintenir les apparences.

Employer son véritable prénom ? Il n’était pas certain. Il avait l’impression de concéder une victoire au noble en agissant de la sorte. Il tenait à garder ses distances. Le Noble Jeu rôdait. A la moindre erreur, il s’accrocherait à une toile qui ne le laisserait pas s’échapper.

Ou alors… Sarie hésita. La possibilité était aussi plaisante que malaisante. Il n’oubliait pas les souvenirs qui l’assaillaient, la douleur de la perte ; le deuil. La Rose des Glaces s’était éteinte quelques jours plus tôt, un fantôme du passé qui avait surgi dans son quotidien. Dans d’autres circonstances, il aurait eu l’occasion de la rencontrer pour la première fois, de discuter avec elle, et de découvrir une nouvelle facette de Tahriel. Mais non. Fen’Harel se gaussait de ses plans. Alors peut-être qu’il devrait contrattaquer et agir.

— Sarie Vaharel. Garde des Ombres.

En la mémoire de la Rose des Glaces, il ne niait pas son identité actuelle, ou le sang qui coulait dans ses veines. Pour survivre, il avait rejoint la Garde des Ombres. Il avait voué sa vie à défendre Thédas contre la corruption ; comme elle. Loin dans les Tréfonds, loin des siens, elle avait trouvé la mort pour ses convictions, et la garnison orlésienne la pleurait à présent. Sarie fuyait souvent la peine qui l’étreignait, mais ce n’était pas rendre honneur à cette dalatienne qui avait persévéré pour avancer.

Peut-être qu’avec ça, Parlote lui ficherait la paix. Depuis les évènements de l’Inébranlable, la population n’appréciait guère la Garde et la craignait plutôt. Tant de rumeurs stupides ou fantasques courraient à leur sujet. Ou peut-être que cela produirait l’effet inverse, et que Parlote s’intéresserait davantage à lui. A dire vrai, sur l’instant, Sarie n’en avait cure. Il essayait avant tout d’être en accord avec lui-même.

— Vous avez dit être à moitié orlésien… L’autre moitié est antivane, je suppose ?

Sarie avait reconnu l’accent chantant de son pays natal dans la voix de Parlote. Cela lui faisait étrange de l’entendre à nouveau après tant d’années. Lui-même l’avait perdu, même si Chandelles trouvait qu’il ressortait lorsqu’il s’exprimait en antivan.

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