Codex Soins non magiques

En bref -

La médecine en Thedas occupe une place importante dans la qualité de vie de ses habitants, et est vitale dans cette contrée si éprouvée par les conflits. Le magique et le profane jouent tous deux un rôle dans le soin et la prise en charge des maladies et des blessures. Si les herboristes, les apostats et les sages-femmes peuvent pratiquer les arts de la guérison, le seul accès légitime aux soins que le commun des mortels pourrait obtenir se fait par le biais de la Chantrie, ou de l'un des Cercles des Mages. La visite d'un praticien mage agréé par le Cercle doit être organisée par l'intermédiaire d'un Templier. La Chantrie locale fournit des soins aux malades, et les membres du clergé peuvent se rendre dans les régions sinistrées afin d'apporter une aide gratuite au nom de la charité.

Avec des moyens d’accès aux soins aussi limités, les habitants de Thedas apprennent donc à se contenter de la flore et de la faune curatives qu'ils peuvent trouver autour d'eux.

Les professionnels de santé théodosiens de l'époque croient en la Théorie des humeurs qui vous est présentée plus bas. Ils croient également au principe dit des "signatures" : la partie souffrante du corps peut être soignée par la plante, la pierre ou l'animal possédant une forme ou une couleur comparable. Vous trouverez également dans ce codex quelques exemples de maladies et de remèdes possibles, ainsi que certaines superstitions entretenues par les gens du peuple.

Accès rapides -
Théorie des humeurs - [ICI]
Maladies et affections - [ICI]
Les remèdes - [ICI]

En bref -

La théorie humorale considère que la santé de l'âme comme celle du corps réside dans l'équilibre des humeurs — sang, phlegme, bile jaune, bile noire — et des qualités physiques — chaud, froid, sec, humide — qui les accompagnent. Toute maladie, due à un dérèglement du jeu de ces éléments, est ainsi susceptible d'une explication purement physique.

Tout est une question de « juste mesure ». On tombe malade si les rapports entre le chaud et le froid et/ou le sec et l’humide se déséquilibrent. Ce déséquilibre est provoqué par l’interaction entre un facteur interne (la constitution propre de chaque individu) et des facteurs externes, tels que le climat, l’alimentation, l’exercice et les traumatismes.


Pour soigner, on cherche donc à réinstaurer cet équilibre, en opposant des soins de nature opposée à celle supposée du mal. L'elfidée, réputée "chaude", soignera donc les maux de nature froide, comme un rhume. Tout est donc une question de nature.

Influence sur les comportements -

Mais les équilibres ne sont pas les mêmes pour tous les individus. Certains auront une tendance naturelle vers l'une des humeurs précitées, et en conséquence, toute leur existence s'en ressentira.

Mélancolique -
Il caractérise celui qui a une prédominance de bile noire dans son organisme. Les personnes avec ce tempérament sont tristes, assez susceptibles et tournées vers les activités artistiques.

Colérique -
Il représente ceux qui présentent une grande quantité de bile jaune. Ceci débouche sur un tempérament passionné, avec une énorme vitalité et une tendance à se fâcher très facilement.

Sanguin -
Dans ce cas, l’humeur du sang prédomine. Les traits du tempérament sanguin sont la confiance en soi, la joie, l’optimisme, l’expressivité et la sociabilité.

Flegmatique -
Il caractérise ceux qui ont une prédominance de lymphe dans leur organisme. Les personnes flegmatiques sont réfléchies, justes, tranquilles, sans grande capacité d’engagement et un peu paresseuses.

Les infos pour cette partie sont majoritairement issues d'[ICI]. l'image est tirée de ce site [ICI]

En bref -

Voici quelques exemples de maladies qu’il et possible de rencontrer en Thédas :

La Peste - Le premier symptôme de la peste est la toux et la pâleur, la fièvre survenant le lendemain. Les portes des personnes atteintes sont marquées d'un symbole jaune. Les rats atteints de la maladie sont connus comme vecteurs de la peste.

La Maladie de l'Enclin - contractée au contact des engeances, elle progresse jusqu'à ce que la personne devienne une goule, bien que cette évolution varie d'une personne à l'autre. Certaines personnes meurent immédiatement au contact de la souillure et d'autres sont naturellement résistantes. La maladie est parfois confondue avec la peste ou avec la maladie du dépérissement.

La grippe saisonnière - congestion du système respiratoire, gorge douloureuse et asthénie. Courbatures, fièvre, céphalées, douleurs articulaires.

Dysenterie - provoquée par l’ingestion d’aliments contenant certains micro-organismes, qui provoquent l’inflammation des intestins qui affecte gravement le corps.

Les frissons de faim - causé par une hypoglycémie.

Choléra - déshydratation causée par diarrhées importantes, cause la mort dans la moitié des cas.

Ague (paludisme) - causée par un parasite, fièvre, maux de têtes et frissons.

Rhume - une infection fréquente du nez et de la gorge. Éternuements et congestion nasale.

Maladie du dépérissement - fait griser la victime avant qu'elle ne périsse.

Ici vous trouverez quelques exemples de remèdes faciles contre certaines affections.

Les petits remèdes du peuple -

Pour arrêter le hoquet : Préparez une grande tasse d'eau. Entre deux hoquets, prenez une grande respiration et commencez à boire l'eau, en prenant des gorgées aussi grandes que vous le pouvez. Ignorez tous les spasmes douloureux de la poitrine. Une fois que la tasse est vidée, vous devriez être guéri. Si ce n'est pas le cas, répétez l'opération autant de fois que nécessaire.

Pour soigner un rhume : Portez une tasse de whisky pratiquement à ébullition dans une bouilloire, jusqu'à ce que ses vapeurs imprègnent votre intérieur. Ajoutez le jus d'un demi-citron et deux gousses d'ail crues pelées et écrasées. Consommez avant que le whisky ne refroidisse. Servez de force si nécessaire. On m'a dit que les Gardes des ombres ne jurent que par ce remède. Ne pas servir aux enfants en bas âge.

Pour enlever une verrue : Coupez une pomme de terre crue en deux. Frottez la pomme de terre, côté coupé vers le bas, dans le sens des aiguilles d'une montre sur la verrue. Une fois que la zone est complètement saturée, donnez la moitié de la pomme de terre usagée à un snoufleur. Le snoufleur prendra la verrue sur lui. Utilisez une moitié de pomme de terre pour chaque verrue à enlever. Si vous n'avez qu'une seule verrue, pensez à planter l'autre moitié de pomme de terre. De cette façon, vous aurez toujours des pommes de terre, si la verrue réapparaît.

Pour la virilité : Beaucoup pensent que consommer de la corne du Brocheux augmentera la virilité et le désir.Ajoutez une tasse de corne finement râpée à trois tasses de vin ou de cognac.  Conservez dans une cave sombre et laissez infuser pendant au moins un mois. Consommez une demi-tasse de ce tonique selon la situation. Pour de meilleurs résultats, dormez avec le reste de la corne sous votre oreiller.

Pour la digestion : L'idée d'ajouter des épices au vin chaud remonte à l'âge des gloires, après la libération de la Dalatie des mains des elfes et, plus précisément, la construction du palais d'hiver d'Halamshiral. Depuis lors, la boisson, sous une forme ou une autre, a été privilégiée par les nobles en visite comme remède contre les maux de la nature. Les épices camouflent aussi habilement le goût du mauvais vin, ou du vin oxydé. On peut en outre profiter des nombreux effets des épices, sublimés dans cette boisson.

Gingembre :
Le gingembre brûlant s'oppose avec raison au froid de l'estomac, des reins et des poumons, éteint la soif, ranime, excite le cerveau, en la jeunesse éveille amour jeune et nouveau.

Panacée féreldienne :
Les habitants de Ferelden considèrent les oeufs marinés comme une sorte de panacée. Ils sont la réponse à bien des problèmes.

Plus généralement les jardins et les forêts de Thedas regorgent de flore et de faune curative : de l'elfidée pour les coupures et les ecchymoses, de la menthe-renard pour calmer un intestin embarrassant, de l'herbe en fuseau pour les affections pulmonaires et de la bile de Cabézard pour équilibrer les humeurs.

Plantes -

Vous trouverez l'herbier complet de Thedas [ICI].

Il ne faut, la plupart des cas, qu'assez peu de techniques pour soigner par les plantes. Il suffit d'avoir été initié à la cueillette et à la préparation des cataplasmes. Les sages-femmes, les dalatiens et les chasind excellent en la matière. Bien sûr certaines plantes sont plus fragiles que d'autres, plus difficiles à conserver ou simplement plus dangereuses, comme par exemple la terrible fadortie. Voici un petit guide de certaines de leurs propriétés :

L’Elfidée ne nécessite que très peu de préparation. Il suffit, par exemple, de faire couler un peu de sa sève sur une plaie pour que la régénération des tissus s’accélère et que la douleur s’estompe. Mastiquer un bout de racine protège des afflictions mineures comme l’indigestion, les flatulences excessives et l’enrouement.

Les baies de la viveracine provoquent une désorientation et des vertiges en cas d'ingestion, et les Chasinds utilisent ses feuilles : elles contiennent un extrait aux vertus hallucinogène.

Le lotus sanguin possède des qualités similaires :en s’ouvrant la nuit, sa fleur produit un délicat parfum, fortement hallucinogène. Utile en cas de chirurgie.

Ingérée directement, l'herbe en fuseau est efficace contre les maladies des poumons. Aussi cette plante est-elle utilisée en assaisonnement de plats destinés à accélérer la guérison des malades.

Pour soigner le même type d'affections, l'embrium est également utile : le parfum de cette fleur réduit les difficultés respiratoires.

Si la Fadortie se révèle être particulièrement difficile à récolter, elle peut se montrer fortement utile contre certains problèmes dermatologiques.
On peut en effet l'utiliser pour créer des baumes qui durcissent la peau et qui permettent donc de limiter la propagation de lésions.

Fraîche, la verdimite a des vertus contraceptives. Mélangées à d’autres plantes, des effets sur l’esprit.

Le laurier prophétique est une herbe médicinale rare, aux qualités purificatrices.

Chirurgie -

Lorsque l'alimentation ne suffit plus pour rééquilibrer les humeurs du malade, lorsque l'utilisation de la faune et de la flore a prouvé ses limites, les plus courageux se tourneront vers des chirurgiens.

Les traitements de l'école de la pensée humorale sont la saignée et l'application de sangsues. Les praticiens de la médecine sont également conscients de l'amputation de membres et la pratiquent. Plus généralement, ils peuvent recoudre les plaies, cautériser où pratiquer toutes sortes de petites interventions de ce type. Une intervention de la cataracte est possible, comme certaines reconstructions en cas de perte d'un membre.

Pour soigner une plaie justement,  il existe plusieurs possibilités, suivant l’état de cette dernière.
Si la plaie est propre et nette, alors on nettoie la blessure avec du vin avant de  la suturer si nécessaire au fil de soie et d’y appliquer un bandage.
Les plaies hémorragiques sont traitées par cautérisation (fer rouge, huile bouillante) avant d’être tamponné avec de la charpie.
Dans n'importe quel autre cas, on mise généralement sur suppuration: il faut que le pus soit « louable », c'est-à-dire blanc crémeux, épais, homogène et inodore, sinon, cela conduit à la gangrène puis à la mort. Pour ce faire, il est courant de laisser la plaie ouverte pour qu’elle guérisse du fond vers la surface.

Si la plaie touche les poumons ou l'intestin, la blessure est réputée mortelle.

Les pansements sont des morceaux de  tissus, sur lesquels on applique du vin chaud ou alors de la graisse de cerf et de la sève végétale.