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Mer 1 Aoû 2018 - 22:39

Anonymous
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De grands mots pour de petites choses

Les grands yeux qu’ouvrit Eliwendë à l’annonce de son métier confirma sa naïveté quand on fonctionnement du monde qui l’entourait, mais elle sembla récupérer assez vite de la nouvelle. La crainte teinta le regard de la semi-elfe, puis elle sembla revenir à des sentiments plus rationnels, la colère, puis le calme à nouveau. Une réaction somme toute assez classique. Il la regarda se lever et aller à son sac, la plupart des gens qui apprenaient son métier préféraient avoir une arme sur eux pour la suite de la conversation, il s’en moquait si ça pouvait les rassurer.

Il se concentra à nouveau sur ses cheveux et tenta une dernière fois de les démêler avec ses doigts. Excédé, il était sur le point de renoncer et d’attraper sa dague lorsqu’Eliwendë posa quelque chose sur le lit. Il tourna la tête pour apercevoir le bazar qu’elle répandait sur les couvertures avant d’en tirer une brosse à cheveux. Ah ce n’était pas le genre d’arme qu’on présentait habituellement devant lui. Il émit un petit rire en l’entendant constater l’ampleur du désastre.

- «  Je suis entre vos mains savantes, Maestra. » Il dégagea ses mains de ses cheveux et s’adossa à la chaise. « C’est un enfer, ce vent. En plus le froid les rend sec et cassant…. Je devrai les porter attachés mais je n’ai pas toujours le courage de le faire le matin et voilà le résultat…. »

Elle alla chercher une petite fiole et commença son ouvrage. Il avait toujours été extrêmement tactile, il aimait toucher et il aimait être touché. Pas toujours de façon tendancieuse, les contacts de tous les jours lui procuraient une immense satisfaction. Le fait de se faire coiffer les cheveux impliquait une certaine dose d’intimité, suffisante pour se sentir à l’aise et se détendre quelques minutes.

Zevran n’avait généralement pas l’air de quelqu’un d’angoissé ou d’inquiet, mais le fait était qu’il surveillait toujours ses arrières pour des raisons évidentes et cela restait fatigant. Cela ne pouvait pas toujours durer, il n’était pas de nature solitaire, il avait besoin de profiter pleinement de la présence des gens qui l’entouraient. Parfois il priait qu’une erreur de jugement ne le perde pas. Ici dans cette chambre, si Eliw n’était pas la gentille dalatienne qu’elle paraissait, il était dans une merde noire.

- « Je pense sincèrement chaque mot que je t’ai dit et je te les ai livré avec mon expérience personnelle. » Elle lui tira un peu les cheveux mais c’était loin de lui déplaire, il retint cependant tout commentaire déplacé qui aurait pu sortir et se contenta de lui dire d’un ton neutre : « N’hésite pas à tirer je ne suis pas particulièrement sensible. »

Les Corbeaux firent leur retour dans la conversation et Zevran esquissa un petit rire.

- « Ne t’inquiète pas, je ne suis pas là pour remplir un contrat, plutôt pour voir si l’inquisition a besoin de mes services, entre autres. Je dois également parler à quelqu’un qui a un lien avec les Gardes des Ombres. Je ne sème pas la mort partout où je passe bienheureusement. »

Il se relaxait entre les mains d’Eliw, le contact le berçait un peu, l’occasionnelle douleur lui envoyait des frissons dans le dos par instants. Son rapport à la douleur avait toujours été un peu particulier, il avait appris à apprécier ses effets plutôt qu’à les craindre, mais il n’imposerait pas cette réalité à la jeune fille qui lui peignait les cheveux, sûrement ne comprendrait elle pas ce mécanisme. Les épreuves pour devenir un Corbeau étaient insoutenables, elles avaient pour but de former les assassins à résister à la douleur, Zevran avait poussé les choses jusqu’à apprécier le traitement afin de ne pas le craindre. Cela fonctionnait généralement plutôt bien jusqu’à un certain point.

Il tourna un peu la tête vers elle, et son regard s’attarda une demi seconde sur la couronne peinte sur le mur. Pourquoi Alistair ? D’habitude les gens lui demandaient s’il connaissait le Héro de Ferelden… pas le roi….

- « Oui je le connais bien, je l’ai rencontré quand il n’était rien d’autre qu’un Garde des Ombres comme les autres, il y a onze ans maintenant. Il m’arrive de contrecarrer des tentatives d’assassinat qui sont dirigées contre lui à l’occasion. Je le tiens plus ou moins au courant de mes déplacements, je passe le voir à Denerim quand je peux. »

Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres.

- «  Et toi tu l’as déjà rencontré ? » L’expression sur le visage d’Eliwendë criait que oui. « Et il te plait n’est ce pas ? Il est plutôt agréable à regarder, n’est ce pas ? Tu l’as même peint au mur ! »

C’était délicieux ! Une jeune fille aussi jolie et douce qui se pâmait pour Alistair ! Il allait tellement falloir qu’il sache si c’était réciproque et foi de Zev’ il allait mettre fin au pucelage du roi de Ferelden !

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Mar 21 Aoû 2018 - 1:53

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De grands mots pour de si petites chosesEliwendë & Zevran


Voilà qu'elle avait bien trop parlé. Elle aurait dû savoir qu'amener un sujet aussi délicat attirerait l'attention de l'assassin. Les assassins étaient passés maître dans l'art de lire les gens et de la déchiffrer. Elle ne faisait pas le poids devant un regard expert extérieur. Amener un tel sujet était de lui servir sur un plateau d'argent sa plus grande faiblesse, l'amour. Elle recherchait tellement ce genre d'affection, bien qu'elle aime se convaincre du contraire. Il avait fallu seulement quelques secondes à l'assassin pour mettre a découvert toutes ses pensées. À quoi elle avait pensé aussi, de peinturer une couronne sur son mur. Eliwendë l'avait fait parce qu'elle s'ennuyait, mais elle réalisait à quel point cela ne laissait place à aucun doute. Le roi lui plaisait, c'était même plus que ça et maintenant, elle venait de glisser sur un terrain miné. Pourquoi ?

Parce qu'il le connaissait. Cet assassin le connaissait bien plus qu'elle. Qui sait ce qu'il allait lui répéter ? Il est vrai que le roi était bien au courant de l'attirance que la semi-elfe avait pour lui, mais de l'entendre d'une autre bouche ? Il était bien trop tard pour détourner la conversation, à moins de le mettre à la porte, cet elfe n'allait pas se satisfaire de cette mince conversation. Il n'en tenait qu'à elle de laisser passer seulement des bribes d'informations et de faire taire ses petits yeux amoureux ainsi que de peindre ses joues rouges. Elle pensait mourir de cette bouffée de chaleur qui s'emparait d'elle, comme si Zevran lui avait mis feu simplement en se retournant pour la regarder.

Elle regarda un peu la couronne et détourna le regard, elle ne pouvait pas le regarder lui ou le mur, mais plus elle fuyait son regard et plus son jeu serait clair. Il savait qu'elle appréciait le roi, il n'en tenait qu'à elle de lui montrer à quel point. Pas besoin de lui prouver qu'elle avait les jambes molles devant lui. Essayant de reprendre le peu de sérieux qu'il lui restait, elle reprit le mouvement de ses mains dans ses cheveux, qu'elle avait stoppé un peu plus tout sous la gêne et le choc. Elle devait garder son sérieux.

- Je l’ai rencontré il y a peu de temps et … je ne savais pas quoi peindre.

Elle aurait pu avoir un millier d'inspirations pour son art, mais elle avait fait une couronne. Même si elle n'acceptait pas d'en parler plus, ce simple fait en disait vraiment long. Et si l'assassin envoyait une lettre au roi, au pire encore, lui disait en personne que la semi-elfe avait commencé à peindre une couronne sur le mur de sa chambre ? Elle devait dès demain acheter de la peinture et couvrir tout cela, au plus vite. Maintenant, il lui restait une chance d'orienter la conversation vers autre chose que son attirance pour le roi, sans pour autant mentir. Il semblait assez bon pour le découvrir rapidement, mais soyons honnêtes, il n'avait qu'à regarder la Dalatienne pour savoir si oui ou non elle devait aussi rouge que le sang qui coulait dans ses veines.

- Je l’ai sauvé d’un piège dans les montagnes, nous avons ensuite fait brièvement connaissance. Je connais les légendes sur le Héros de Ferelden et aussi le garde des Ombres devenu roi. Je suis simplement curieuse d’en apprendre sur lui, ne va pas croire une seconde qu’il me plait.

Elle commença à lui répandre de son produit secret dans les cheveux et elle faisait glisser ses mains sur son crâne et le long de son cou, répandant le produit jusqu’aux racines.

- C’est vrai qu’il est charmant, avec de très bonne manière, un coeur sur la main, compréhensif, attachant -

Elle se stoppa elle-même dans son discours qui semblait de plus en plus mielleux et déconnecter de la réalité. C’était comme si pendant quelques instants, elle s’était permis de se déconcentrer et de commencer à laisser libre recours à des mots qu’elle n’oserait jamais prononcer. Elle retenait beaucoup de choses à l’intérieur, une très grande dose d’émotion.

- Mais c’est aussi un roi. Je suis simplement curieuse d’entendre un de ses proches amis … et surtout heureuse de savoir que le roi de Ferelden récemment devenu un ami pour moi ne se fera pas assassiner de si tôt.

Elle réalisait qu’elle n’avait absolument aucun talent pour se sortir d’une situation embarrassante et que plus elle parlait et plus elle s’enfonçait dans un sable mouvant. Sa meilleure chance était de laisser une bonne impression à Zevran, en espérant qu’il ne parlait que d’elle en bien et pas comme d’une semi-elfe désespérer peinturant des couronnes sur ses murs et pleurant en attendant son roi charmant. Elle ne se faisait pas d’histoires dans son esprit, mais elle restait une jeune femme extrêmement curieuse, trop pour sa propre santé. S’il se mettait à parler du roi, elle allait boire chacune de ses paroles comme la sainte parole d’Andrasté.

© YOU_COMPLETE_MESS

Mar 4 Sep 2018 - 16:58

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De grands mots pour de petites choses



Au vu des réactions de la jeune fille, il savait qu’il avait fait mouche. Il n’avait même pas besoin de la regarder pour prendre l’étendue de son malaise. Et comme sa nature l’y poussait, il ne put s’empêcher de rire. Il ne riait pas d’elle, mais la situation était plutôt cocasse, d’autant qu’il connaissait bien Alistair et que ce dernier n’avait sûrement rien vu.

- « Oui bien sûr, tu ne savais pas quoi peindre… Alors tu as décidé de le mettre sur le mur de ta chambre histoire de penser à lui chaque fois que tu entres. »

Il écouta l’histoire avec attention et sentit la révérence dans les propos de la blonde et la fascination également. Et malgré ses mots, il était intimement persuadé qu’il lui plaisait beaucoup. Mais il allait jouer le jeu un petit moment, juste pour en savoir plus.

- « Ah ça, pour être charmant. Il a toujours été plus qu’agréable à regardé, et le temps ne lui fait pas défaut, il est bien plus virile aujourd’hui qu’il ne l’était pendant l’enclin. Il faut croire qu’une bonne guerre ça vous fait grandir. Les responsabilités du pouvoir également. Pour être tout à fait honnête quand l’idée a fait son chemin de mettre Alistair sur le trône de Ferelden, j’étais plutôt sceptique. Il était toujours à attendre que Wulf décide de tout, il était affreusement naïf et timide. L’imaginer à la tête d’un pays était assez difficile. Avec le temps il s’est un peu endurci, il a appris à se faire confiance, à parler pour lui-même, à prendre des décisions. Il est toujours ce garçon naïf et un peu trop gentil mais il a appris à ne plus en faire une faiblesse. »

A nouveau il fut secoué d’un petit rire.

- «  Tu es une mauvaise dissimulatrice, tu le savais ? Et ce n’est vraiment pas la peine de cacher ton attirance pour le roi avec moi, ce n’est certainement pas moi qui vais te blâmer. Alistair est un homme bien, un bon parti et pour ne rien gâcher, il est bel homme. C’est assez dommage qu’il soit si profondément hétérosexuel cela dit…. Enfin je dis ça pour moi, sinon j’aurais probablement tenté de le dérider un peu sur le sujet. »

Il étendit ses jambes devant lui en fermant les yeux, profitant du contact des mains d’Eliwendë dans ses cheveux.

- « Le fait qu’il soit roi n’empêche en vérité pas grand-chose de plus qu’une relation officielle, lui même est le produit d’une relation hors mariage ou il ne serait pas un bâtard. S’il te retourne ton … intérêt… alors pourquoi ne pas tenter ta chance ? »

Des histoires, l’esprit de Zevran se chargeait d’en faire. Il s’imaginait déjà l’interrogatoire qu’il allait faire subir à Alistair pour savoir s’il avait remarqué la jeune fille et s’il était intéressé pour la revoir. Qu’il soit toujours vierge passé la trentaine devenait ridicule, qu’il ne veuille pas se donner sans sentiments très bien, mais s’il ne voyait pas les opportunités ça devenait triste. Bref, tout cela lui donnait des raisons de passer par Denerim…. En faisant un crochet par Fort Bastel pour proposer à Wulf de venir mener l’interrogatoire avec lui.

Ensuite il faudrait le convaincre de faire quelque chose pour attirer la jeune femme sans ses filets. Voler le sceau royal ne serait pas un problème, les raisons pour demander à un agent de l’inquisition de se rendre au palais non plus… Tout ça était tout à fait faisable. Wulf et lui allaient bien s’amuser.

- « Ah ça, nous veillons au grain, c’est à dire que ce n’est pas si souvent qu’un bon roi se retrouve sur un trône. Et puis Wulf et moi sommes ses amis, ainsi que Leliana, et nous n’avons pas envie de le voir disparaître si facilement. Mais dîtes m’en plus sur la façon dont vous vous êtes rencontré. Dans quel genre de piège notre bon vieil Alistair s’était il encore fourré cette fois ci ? »
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Ven 7 Sep 2018 - 3:11

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De grands mots pour de si petites chosesEliwendë & Zevran


Elle allait vraiment devoir se débarrasser de cette peinture. À entendre Zevran parler, cela en revenait beaucoup trop évident pour son attirance envers le roi. Ou bien, peut-être qu’une fois qu’elle y représenterait plus de choses, cela passerait enfin inaperçue. Chose certaine, elle devait apprendre de ses petites erreurs et continuer de garder son masque en place. C’était plus difficile que prévue, de cacher une simple attirance, à un assassin. Elle se mordilla la lèvre lorsqu’il fit référence à une certaine entrée en la matière.

Naïf et timide, voilà des mots qu’elle avait l’habitude d’entendre pour la décrire elle et non le roi. Elle avait peut-être relever un peu de timidité de sa part, mais elle était loin de le qualifier de naïf. Peut-être l’était-il à l’époque, avant de vivre la guerre du cinquième enclin. Elle avait elle-même bien maturé durant cette période de temps, en voyant les gens autour d’elle tomber comme des mouches dans son clan après une attaque des engeances. Vivre cela au quotidien n’avait pas dû être une tâche facile et elle avait beaucoup de respect pour les gardes, en plus que son père en était un, mais elle s’égarait dans ses pensées.

Il devait probablement penser qu'elle était, elle aussi, naïve et timide. Elle le laissait le penser avec joie. Cela lui attirait moins de problèmes lorsque les gens la croient incapable de penser plus loin que le bout de son nez, quelques fois même, les gens parlaient plus en pensant qu'elle ne captait pas l'étendue de leurs confidences. Cela ne serait surement pas le cas de l'assassin, puisqu'il devait largement la dépasser en terme de manipulation, mais cela valait bien le coup d'essayer, juste pour avoir plus d'informations sur le roi, bien qu'il semblait tout à fait disposé à parler de lui en long et en large. Elle écouta chaque parole et chaque mot qui sortaient de sa bouche, avec son accent qui rendait le discours encore plus mélodieux à ses oreilles.

Sauf que le joli discours s'arrêta brusquement pour laisser dévoiler la vérité. Elle cachait mal son jeu ... Elle bougea plus rapidement ses doigts dans ses cheveux, histoire de faire passer le stress dans un mouvement répétitif et qui demandait un certain effort. Cela ne servait plus à rien de continuer à le cacher. Elle soupira faiblement, sans faire de bruit. Elle s'avouait vaincu, parce qu'elle était déjà dans une très mauvaise position pour se défendre. Surtout avec la peinture. Lorsque l'elfe avoua qu'il aurait bien tenté sa chance lui-même si le roi lui avait démontré un intérêt physique, Eliwendë commença à lui faire une tresse dans les cheveux. Elle ne savait pas l'identité sexuelle du roi, elle ne se l'était jamais demander jusqu'à maintenant, bien qu'elle soit presque convaincue qu'elle semblait lui plaire.

- Oh, je t’arrête tout de suite Zevran … Il est beaucoup trop tôt pour parler de relation, officiel ou non. Je …

Elle ne continua pas sa phrase ... La politique restait encore un sujet très ambiguë pour elle et même si certaines choses étaient évidentes, d'autres l'étaient moins et elle n'avait pas envie de commencer à expliquer à un parfait inconnu qu'elle ne commencerait pas une relation avec un homme si cela impliquait qu'elle devait toujours se cacher et qu'elle finirait avec un bébé dans les bras à supplier les Dalatiens de la reprendre. Elle ne ferait pas le même chemin que ses parents.

- J'ai rencontré le roi lors d'une tempête de neige. J'étais sorti chasser avec Snow. La soirée s'annonçait belle, mais la température devenait un piège mortel pour ceux qui n'ont pas l'habitude. C'est en suivant les traces d'une meute de loup que je suis tombé nez à nez avec le roi. Je l'ai même menacé avant de savoir son titre ... Il a semblé bien amusé par cette rencontre tout au long de la conversation ... Il m'a fait la conversation comme s'il n'y avait aucun rang entre nous, aucune différence de culture. C'est en conversant vers Fort Céleste que le roi s'est prit le pied dans un piège à ours, nous coinçant tous dans le coeur de la tempête ... Je ne me souviens plus combien de fois il m'a demandé de partir. Je suis restée avec lui jusqu'à l'arrivée des secours. Notre deuxième rencontre s'est effectué ici. Il est venu dans ma chambre en pleine nuit et nous avons parlé sur les remparts.

Sa petite voix innocente ne comprenait pas la portée de ses paroles dans une oreille à l’écoute. Il était effectivement venu en pleine nuit pour parler, mais qui allait la croire maintenant ?

© YOU_COMPLETE_MESS

Mar 18 Sep 2018 - 20:45

Anonymous
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De grands mots pour de petites choses


Combien de tresses était il possible de faire dans les cheveux de quelqu’un ? se demanda Zevran rêveusement en profitant de la sensation des doigts d’Eliwendë dans ses cheveux. Ses yeux partirent se promener dans la pièce et se posèrent un instant sur le loup. Il était toujours là et ses grands yeux regardaient intensivement leurs interactions. Il avait l’air de surveiller un signe d’agressivité quelconque dans l’attitude de l’Antivan, enfin du moins c’était l’impression qu’en avait Zevran et il n’était pas particulièrement doué avec les bêtes en général, à part peut-être les chevaux par nécessite, et les mabaris … enfin le mabari de  Wulf en tout cas, qui semblait l’apprécier grandement.

- « Peut-être mais pour que ça en devienne une, il faut bien s’y coller non ? »

Il pouvait sentir à sa phrase inachevé qu’il y avait une histoire dont la trame lui resterait probablement voilé. Cela ne faisait rien, on ne pouvait pas connaître les histoires et les secrets des gens sur seulement quelques heures, aussi il laissa la conversation reprendre à la convenance d’Eliwendë. Il écouta son récit en riant doucement.

- « Ah oui, les pièges. C’était terrible, je pouvais les détecter d’aussi loin que possible, il finissait toujours le pied dedans déjà à l’époque. » Mes ses yeux s’ouvrirent en grand et son sourire se fit plus espiègle à la dernière phrase de la dalatienne. « Dans ta chambre ? En pleine nuit ? Alistair ? Ah il n’y a vraiment que lui pour se permettre un truc pareil, si quelqu’un l’avait vu il y aurait eut de ses rumeurs. Je parie qu’il n’a même pas pensé à ça et qu’il n’a pas vu le mal de frapper à la porte d’une demoiselle à l’heure du loup. »

C’était vraiment trop fort, il fallait qu’il la raconte à Wulf celle là ! Alistair qui frappe à la porte des dames pendant la nuit. Il continua de rire intérieurement en imaginant ces deux ingénus là complètement ignorants de leur manque de discrétion. Puis son esprit se tourna vers Wulf. Il allait falloir qu’il s’occupe de sa mission pour lui, l’enchanteresse Fiona n’allait pas se trouver toute seule.

- «  Ah mais assez parlé du passé, je vais finir par avoir une crise de nostalgie. Je vais aller faire un tour à Dénérim après mon passage ici, cela fait bien trop longtemps que je ne suis pas allé lui casser les pieds à la cour. Et puis un tour de son système de sécurité ne peut pas lui faire de mal. J’ai pour habitude de ne pas annoncer ma visite et de faire comme si je voulais attenter à sa vie, jusque là les gardes ont toujours échoué à m’arrêter… ça permet de repérer les failles. Cela doit faire presque deux ans maintenant que je ne leur ai pas joué ce petit tour, ils doivent penser que je ne vais pas recommencer. »

Les pauvres gars de la garde royale n’en pouvaient plus de lui à une époque, il s’incrustait dans le palais de jour comme de nuit juste pour leur apprendre à tenir leur poste. En tout il en était à vingt trois essais et s’il avait été un véritable assassin missionné pour assassiner le roi, il l’aurait tué vingt trois fois.

Il sentit les doigts agile de la jeune femme quitter sa chevelure après un petit moment et leva la main à ses cheveux pour en sentir la coiffure, il n’avait aucune idée de ce à quoi ses cheveux ressemblaient maintenant, il allait falloir qu’il trouve un miroir pour apprécier pleinement les talents de sa sauveuse qui avait manifestement terminé.

- « Je te remercie d’avoir sauvé mes cheveux, après toutes ces années à les laisser pousser, cela aurait été dommage de le couper mais honnêtement aujourd’hui je n’avais pas la patience. »

Il se tourna vers elle avec un sourire.

- «  Lorsque je serai à Dénérim, je verrai ce que je peux faire pour qu’Alistair essaie de prendre contact avec toi, j’aime bien votre histoire, j’ai envie qu’elle donne quelque chose. » Il se leva et ajusta sa tenue autour de lui. « En attendant il va falloir que je t’abandonne, j’ai quelqu’un à trouver dans cette forteresse et des questions à poser à différentes personnes. Je te verrai peut-être plus tard à la taverne, qui sait. »

Il prit sa main, y déposa un baiser avant de se tourner vers le loup sur le chemin de la sortie.

- « Sois gentil et garde un œil sur elle pendant que je lui arrange son coup, hm ? »

Et sur ces mots il laissa Eliwendë avec son ami poilu et se dirigea vers la tour des mages.

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Ven 21 Sep 2018 - 2:52

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De grands mots pour de si petites chosesEliwendë & Zevran


En attendant ses propres mots retournés sortir de la bouche de l’assassin, elle comprit qu’il ne l’avait vraiment pas compris de la même manière qu’elle lorsqu’elle en avait parlé. Elle n’avait vraiment pas voulu dire ça. Cela ne servait à rien de commencer à essayer de démentir ses propres mots, elle allait continuer à s’enfoncer comme elle le faisait depuis le début. Malgré une grande explication, l’elfe devant elle retenait vraiment les mots qu’il souhaitait, comme s’il se faisait un malin plaisir à seulement relever les informations qu’il pourrait retourner contre le roi. Ou peut-être bien cherchait-il à seulement la mettre mal à l’aise ? Et bien, mission accomplit de sa part, la semi-elfe ne pouvait pas être encore plus rouge que présentement, alors qu’elle terminait de faire de longue tresse digne d’un concours de beauté.

Voilà, elle aurait dû s'en douter. Il allait rendre visite au roi. Heureusement qu'elle n'avait rien à se reprocher, seulement, elle avait probablement trop parlé. Elle allait devoir envoyer une missive au roi pour s'excuser d'avoir autant parler et l'avertir que l'elfe allait probablement lui poser des questions de long en large. En même temps, si elle l'avertissait de la venue de l'elfe, celui-ci ne pourrait pas faire son petit tour pour tester la sécurité de la vie du roi. Sa missive allait devoir attendre … Elle lui enverrait avec quelques jours de retard, mais elle n'aurait pas le choix de lui en envoyer une. Pas après toutes les petites informations croustillantes qu'elle avait donné à Zevran … Il aurait probablement des questions pour elle également. Elle eut un petit rire en l'écoutant d'écrire comment il s'y prenait pour tester les gardes du roi.

- Quelque chose me dit que les gardes ne doivent pas apprécier ce petit jeu. Je ne crois pas qu’Alistair l’apprécie également, mais cela part d’une très bonne attention. Si tu es capable de te rendre à lui, quelqu’un d’autre le peu aussi.

Elle termina sa coiffure avec un sentiment de fierté. Une pièce unique. Un vrai chef d’oeuvre. Des cheveux d’or, s’harmonisant parfaitement avec son visage. Elle lui replaça quelques mèches avant qu’il se retourne face à elle, mais s’était simplement par soucis de perfection. Elle adorait prendre le temps de s’occuper des chevelures différentes de chaque personne et ceux de Zevran se relevait être parfait pour les tresses en plus qu’il ne se plaignait jamais lorsqu’elle lui tirait les cheveux, une vrai merveille. Elle lui adressa un regard réprobateur lorsqu’il lui indiqua qu’il avait pensé couper ses cheveux rebelles.

- Il ne faut jamais couper ses cheveux avant d’être passer me voir. Je peux tout arranger, avec un peu de patience.

Lorsqu'il lui disa qu'il allait s'arranger pour que le roi prenne contact avec elle, son expression devenue complètement neutre, comme si elle s'était déconnecté de la situation. Prendre contact avec elle ? Elle doutait qu'elle soit dans les priorités du roi présentement, mais en plus que Zevran prenne le temps de parler d'elle, probablement en bien, la rendait vraiment nerveuse … qu'allait-il raconter sur elle ? Pas la peinture, par pitié.

Regardant l’elfe attraper sa main pour y déposer un baiser, la semi-elfe abordait un visage très clair. Jamais un homme n’avait eu une attention de la sorte avec elle et cela ne la laissait pas indifférente. Recevoir ce genre d’affection ne faisait pas partie de son quotidien, ni même de sa vie. Elle voulait ramener sa main vers elle pour l’empêcher de la toucher, mais elle voulait également la lui donner et l’observer le refaire.

Toujours aussi muette et désemparée, elle l’observa quitta sa chambre sans bouger alors que Snow l’observait quitter des yeux.

- Arranger mon quoi ?

Qu'avait-elle fait ?

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