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Sam 13 Oct 2018 - 19:31

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

Messages : 317

Des Elfes en Danger


 Léah courrait dans les rues abandonnées du bas-cloître. Son armure était baignée de sang de sa chute d'il y a quelques minutes, et son souffle court de l'endurance maintenant bien entamée. Elle ne pouvait qu'espérer que Michel avait déjà bien affaibli le chevalier restant pour pouvoir gagner. La colère qu'avait évoqué les cris des elfes meurtris, les enfants du Créateur, ne s'était pas estompé. Même encore, tomber dans une flaque de sang vermeil a illuminé en elle la vengeance des justes. Dans sa tête, des prières ne cessait de carillonner.

O Créateur ! Entends ma prière !
Guide moi à travers les nuits les plus noires.
Endurcis mon cœur contre les Temptations des Damnés.
Guide mes pas vers un sommeil chaleureux.

Mon Créateur ! Connais mon cœur.
Voit qu'en cet endroit le doute n'est pas roi,
Mais à la place, une rivière de Justice,
Une Vertue telle le plus fort des torrents !

Sa course se ralentit alors qu'elle s'approchait de la source de la perturbation. Elle avait traversé les ondes macabre, tel un cailloux sanglant jeté dans l'eau, pour finalement arriver à l'épicentre du séisme. Des paroles, suintant la corruption et la sûretée, provenait du mécréant qui avait osé pertuber cet endroit. Qu'il en soit ainsi. Il ne parlerai pas ainsi si Michel l'avait atteint. Peut être que, blessé, il s'était enfui. Néanmoins, Léah était déçue. Elle ne pensait pas que le Chevalier, qui était presque une légende en Orlaïs, soit capable de faire ça. Justice sera faite.

Elle entra doucement, armure vermeille, épée au clair, dans la place. Le chevalier se tenait étrangement... immobile. Et sa proie, celui que les chevaliers avaient appelé le Hahren, s'éloignait doucement. Et derrière lui... Créateur. Son estomac se noua d'anxiété, des sueurs froides coulèrent insidieusement dans son dos, criant à chaque centimètres parcouru sur le dos de la Templière qu'elle ne pouvait pas échapper au devoir qu'elle avait endossé il y a maintenant dix ans.

Une silhouette se tenait derrière le Chevalier. Son bâton se tenait en position d'incantation. Un mage. Bien qu'essouflée, elle continua sa course. Epée en position d'attaque, sa vision n'était cependant pas fixée sur le Chevalier. Elle sentait le lyrium dans ses veines, la douce chanson que le liquide lui criait. Dairsmuid. Le sang des mages innocents coulant sur le sol, l'espace entre les dalles des rigoles macabres qui épandait la preuve du crime des Templiers. Elle n'était pas comme eux. Elle ferait tout pour rétablir la Justice. O Créateur ! Juge-la entièrement.

Elle mobilisa le pouvoir que lui conférait le lyrium dans ses veines. Il était bon. Sa faim était satisfaite, pour un petit moment. La Templière envoya une onde de son propre pouvoir, s'approchant de plus en plus, pour tenter d'annuler le plus rapidement le pouvoir du mage. La silhouette de celui-ci se définait encore plus. Des oreilles pointues. Un tatouage argenté se défilait sur ses joues. Un dalatien.

Elle savait qu'on essayait d'effacer le plus vite possible ces tatouages aux elfes dalatiens qui intégrait le cercle. Le mage en face d'elle était donc un apostat. Cela renforça encore plus sa détermination de lui annuler son pouvoir. Il était compréhensible de voir que l'elfe ne serait pas heureux de voir ses frères se faire dépecer par un humain. Léah n'avait qu'une peur. Que sa colère prenne le dessus, et qu'un démon en profite.

Elle voulait protéger le dalatien autant qu'elle voulait protéger les elfes citadins, ou les mages des cercles, ou les humains de la ville, ou même le Chevalier, même si il était en tord. Elle arriverait à arrêter ce massacre. Elle s'arrêta, et cria.


« Paix ! Au nom du Créateur, paix ! Cessez ce carnage inutile ! »

Sam 13 Oct 2018 - 21:18

Anonymous
Invité

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Le sentiment de soulagement qui l'envahit en voyant enfin le hahren libéré et Renart figé dans ses mouvements ne dura pas. En réalité à peine avait-il pu expirer et reprendre son souffle que déjà il se sentit prisonnier et muet à son tour, sa magie enchaînée par des liens invisibles. Son lien à l'Au-delà, d'ordinaire une chantante et limpide mélodie, sifflait maintenant dans un bourdonnement insupportable qui lui fit grincer des dents. Il n'était pas simplement privé de son seul moyen de se défendre, il était aussi handicapé que si on venait de lui prendre un de ses sens.
Bien entendu il lui suffit de se tourner pour reconnaître le visage tendu de Léah, cependant il ne tenait pas à ce qu'elle fasse le lien entre lui et son idole chevaleresque. De plus son choix incompréhensible lui remua les tripes si fort que la révolte l'envahit comme une marée immense et incontrôlable. Pas seulement parce qu'il était maintenant incapable d'utiliser un don déjà affaibli pour tuer ce monstre sans morale, mais parce qu'il n'en pouvait plus d'être un vulgaire jouet. Une marionnette ballottée entre les désirs égoïstes de ces shemlen qui ne pensaient qu'à imposer leurs valeurs par la violence et l'oppression, allant même jusqu'à les priver du seul moyen de défendre leurs vies.

« Si j'avais voulu tuer cette ordure, ce ne serait pas vous qui m'en auriez empêché. » Sa voix était plus chantante et chaude que celle de Michel, mais il n' avait plus aucune patience dans son intonation. Même son visage s'était froissé dans une tension qui ne laissait plus lire aucune expression. Rien si ce n'est le vide et un calme forcé.

Pour qui se prenaient-ils tous, à vouloir juger qui avait le droit de vivre et qui devait mourir ? Étaient-ils donc au-dessus de leur cher Créateur, cette vaste imposture finissant toujours invoquée comme justification au meurtre ? Il avait espéré pendant des années. Il avait lutté de toutes ses forces, il avait parlementé avec les plus remontés, il avait guéri les blessés, il avait prêté son épaule et pleuré avec les familles en deuil. Il avait voulu trouver un moyen d'empêcher le pire, mais tout cela n'avait servi à rien. Du temps perdu, des vies gâchées. L'archiviste serra les poings si fort que ses phalanges en blanchirent.
Il avait cru que Léah était différente, il avait cru voir dans son regard la compassion et la droiture, mais ce n'était qu'une chimère. Une fois le moment de vérité venu, une fois qu'il ne revêtait plus l'image d'un humain... il était passé dans le camp des souillures qu'il fallait éradiquer. Elle préférait défendre cette aberration de Renart plutôt que de soutenir un elfe qui n'avait pas pris une seule vie. Puisse Fen'Harel tous les emporter, eux et leurs âmes damnées !

« Paix, dites-vous ?! C'est donc ça, votre paix au nom du Créateur ? » Il ouvrit les bras en grand, désignant le charnier autour d'eux. « Gardez donc vos sermons pour votre cher ami ici présent. C'est lui qui a versé tout ce sang, pas moi... et pourtant c'est lui que vous choisissez de défendre. »

Il rit tout bas, se moquant allégrement de cette interjection emplie de mauvaise foi. Il ne voulait pas entendre parler du cantique, il ne voulait pas entendre un seul discours hypocrite de plus. Pas alors qu'elle était incapable de mettre ses préjugés de côté, après qu'il ait risqué sa vie pour la sauver sous d'autres traits. Si jamais les elfes avaient à un moment contracté une dette envers la guerrière pour son intervention inespérée, cette dernière venait d'être repayée de nombreuses fois dans le sang et l'avanie. Il ne lui devait plus rien à présent, elle pouvait bien continuer de jouer les juges et les bourreaux avec Renart, il s'en contrefichait.

Avec amertume Siha sourit en se redressant, sachant que malgré l'interruption le chevalier était toujours incapable de bouger. Surveillant Léah du coin de l’œil il se rapprocha prudemment des blessés, constamment positionné entre eux et les humains. Ses cheveux noirs collés à son front, il était en sueur, son corps tendu par la douleur qui poignait en-dessous des vêtements. Son bâton lui servait autant d'arme d'apparat que de soutien pour marcher, maintenant que les voix de l'Immatériel s'étaient tues. Qu'importe, il saurait se défendre avec la lame dans la hampe si quelqu'un venait à les suivre.

« Eshel, vous pouvez marcher ? » Lui demanda-t-il dans un ton autoritaire qui n'était pas réceptif au refus.

Le quarantenaire lui répondit qu'un signe de tête, serrant son fils plus fort contre lui. Le hahren les avait également rejoint à grandes enjambées, saignant abondamment mais ne souffrant apparemment que d'une blessure superficielle à l'oreille. Siha se soutint au bâton à double tête d'aigle, cherchant à ce contact familier l'énergie qui lui manquait. Puisse feu Eluthel le guider et lui donner la force. Alors qu'il chancelait à moitié appuyé sur le mur le plus proche, Siha fut interpellé par une voix. Une jeune femme déboula alors d'une ruelle, le souffle court, se précipitant vers eux. Une Felassan.

« Je suis venue aussi vite que j'ai pu, nous évacuions les blessés... » Dit-elle d'un air désolé, soutenant l'archiviste.

« Kytha... où est-elle ? » Telle fut sa première question pressante, ses yeux cherchant avec urgence une réponse.

« En sécurité. » La jeune brune lui répondit avec assurance sans entrer dans les détails, son attention focalisée sur la menace toujours présente. C'était une duelliste expérimentée, qui connaissait la ville dans ses moindres recoins.

« Aide-les à porter Bael. Ménage-le ou sa blessure se rouvrira. Partez devant. »

Le petit groupe s'exécuta cahin-caha, le hahren hésitant néanmoins à laisser Siha derrière lui en lumière du danger et de leur vieille amitié. Cependant lorsque le dalatien l'encouragea d'un signe de tête il céda finalement, s'engouffrant dans le labyrinthe de ruelles à la suite de ses alliés.
Le soleil se couchait à l'horizon, donnant des teintes surnaturelles aux flaques de rouge qui souillaient les pavés. Aujourd'hui Renart avait ironiquement réussi à se hisser au rang de Chevalier, dans le sang et l'horreur, comme tous ceux qui l'avaient précédé. Néanmoins son sort était scellé et ce n'était qu'une question de temps avant qu'il soit rattrapé par ses crimes. Seul restait à savoir par quelle main il se ferait abattre...

« Faites de lui ce que vous voulez, rendez votre 'justice' ou libérez-le... c'est à vous de choisir. »

Dans tous les cas Renart mourrait avant le lever du soleil, Siha s'en fit le serment. Enfin, comme apaisé, le mage sourit avec un calme inquiétant, certain qu'à moins qu'elle veuille faire de lui une énième victime, ils n'avaient plus rien à se dire.

Dim 28 Oct 2018 - 17:42

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

Messages : 317

Des Elfes en Danger


Léah ne s'attendait pas à une telle réaction du mage elfe. Etait-elle trop naïve pour espérer que la paix aurait eu raison de sa juste rage. Après tout, elle lui avait coupé le moyen de s'abandonner à un meurtre inutile. Depuis Dairsmuid, elle était convaincu que la Justice devait être méthodique, et non pas le crime passionné sous couvert d'une justification qui ferait flancher même le plus sceptique des défenseurs. Elle voulait Justice pour les Elfes. Elle voulait se dire que c'était par pure grandeur d'âme qu'elle voulait ça, mais elle savait pertinemment que c'était faux. Tout ce qui venait d'arriver, venait de son pur égoïsme. Elle voulait alléger la culpabilité en sauvant quelques âmes. Elle voulait que d'autres la regarde en héroïne. Mais plus que tout : Elle ne voulait pas se perdre encore une fois. Elle savait que si elle doutait encore de ses décisions, elle allait changer, devenir folle. Plus jamais ça.

C'est pour ça qu'ici, elle était sûre d'elle. Elle voyait l'elfe devant elle s'engager sur un chemin dangereux, la germe d'une haine justifié mais qui ne ferais que le détruire. La Templière s'approcha doucement, maintenant son contrôle sur la magie du dalatien. Elle toisa d'un regard noir le chevalier qui se tenait, paralysé par son propre hubris, au centre de la place. Elle lui murmura :

« Vous allez maintenant payer vos crimes. Faites paix avec votre esprit, car le Créateur est le seul capable de vous pardonner maintenant. »

Elle ne s'attarda pas sur la réaction du Chevalier, et d'un coup de pommeau rapide sur le bas du crâne, elle le mit hors d'état de nuire. Lorsque le glyphe de paralysie s'estompera, il tombera au sol telle une poupée sans fils. Elle se retourna sur le dalatien qui aidait le vieil elfe, qui semblait être le Hahren. Elle l'observa tranquillement, jaugeant son esprit sur ses actions.

Il semblait être assez raisonnable pour ne pas l'attaquer. Il continuait à aider les siens, prouvant aux yeux de Léah qu'il n'était pas un être mauvais de nature. Créateur soit loué. Peut être avait elle éveillée son ire en le coupant ainsi, mais elle continuait d'avoir un infime espoir qu'il oublierais sa soif de vengeance.

Quand il eut finit, il la toisa, un infime sourire d'un calme controversé sur ses lèvres. Créateur. Son regard était tels des piques qui transperçaient la sûreté que Léah pensait si solide. Elle soutint l'attaque de ses yeux dorés, en se défendant avec sa propre Foi et sa propre colère.

« Elfe. La colère est un sentiment qui ne mène qu'à la ruine. Vous êtes un mage, détenteur d'un pouvoir dont vous êtes sûrement très fier. J'ai vu votre attention, votre désir d'aider votre propre peuple. J'ai vu vos mains se tordre en frustration de ne pouvoir guérir vos blessures, ou aider ce « Hahren ». Voulez vous vraiment voir ces mains à fonction de guérisseur se teindre d'un sang noir ? »

Elle lui montra son épée, qu'elle rengaîna avec empressement.

« Ne soyez pas si prompt a douter de ma foi ou de mon implication. Quand les Chevaliers sont arrivés en ce lieu, j'ai couru au secours d'un jeune elfe qui appelait à l'aide. Mon âme et mon cœur crient leur douleur à le voir au sol, maculé d'un sang qui n'aurait jamais du être versé. Même, Michel de Chevin, un autre chevalier humain, est celui qui est venu aider avec moi pour repousser l'assaut des Chevaliers. Tout les humains ne sont pas vos ennemis. S'il vous plaît, elfe. Je ne connais pas votre nom. »


Elle pointa le criminel qu'elle venait de mettre hors d'état  de nuire.

« Ma paix, comme vous le dites, implique justice pour votre peuple. Je sais pertinemment que la Justice des Hommes, qui faillit face à celle du Créateur, laissera ce Chevalier partir. Je souhaite vous faire confiance, en mon cœur Juste et naïf, de l'amener à votre peuple et de le juger comme il se doit. Je ne le libère pas, et je n'applique pas « ma » Justice. Je souhaite vous faire comprendre que le tuer avec vos pouvoirs, ici et maintenant, n'appliquera aucun baume aux blessures de votre cœur. »

Elle joint ses mains, comme dans une prière.

« Et si vous ne trouvez pas la force dans votre cœur pour résister à la satisfaction rapide d'une vengeance qui n'est que trop juste... Je prie le Créateur pour que vous ne vous rendiez jamais compte que vous êtes devenu exactement ce que vous avez souhaité d'éradiquer. »

Elle le regarda une dernière fois dans les yeux, et tâcha de se rappeler des traits de son visage. Si jamais ils se revoyaient un autre jour... Il sera difficile d'oublier ce qu'il venait d'arriver. Elle commença à reculer doucement.

« Maintenant, je vous laisse avec la paix du Créateur. Je vais sommer des sœurs de la Chantrie de venir s'occuper de ceux qui ont besoin de soins. »

Elle comptait bien garder sa parole, de toute façon elle devait aller voir le seul Aspirant Chevalier vertueux qu'elle a vu de toute la journée.

Jeu 8 Nov 2018 - 16:46

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Les événements avaient remué profondément le bascloître et ses habitants. A peine les hostilités terminées, un lourd manteau de deuil vint draper les lieux. Partout, la désolation et la peine. La peur. Des domestiques de l'Académie étaient venus chercher Renart, que la folie avait laissé évanoui sur le sol. Des sœurs de la Chantrie, envoyées par la Templière, étaient venues soigner les blessés, panser les âmes et bénir les morts. Les corps se comptaient par dizaines. Parmi eux, celui de Demetri, un symbole pour les elfes citadins depuis leur révolte, le visage de la lutte elfique. Le hahren du bascloître avait accompagné les sœurs à tout instant, veillant sur les siens. Tous ces elfes étaient morts à cause de shems venus le chercher, lui... Bientôt, la colère envahirait son cœur, et il rejoindrait pleinement la cause de ceux qu'il respectait mais desquels il gardait ses distances jusque là : les Felassan. Ces derniers avaient disparu à peine les sœurs arrivées, empruntant des chemins secrets, guidés par une des leurs.

De cette journée, les elfes se souviendraient du combat du Chevalier disparu, Michel de Chevin, bien qu'il ait disparu sans laisser de trace, de celui de la Templière, symbole même de la foi andrastienne, et bien sûr de celui des Felassan. Quant aux humains, ils n'apprendraient pour la plupart jamais ce qu'il s'était produit au cœur de leur cité. Aucun Aspirant ne deviendrait Chevalier cette année, mais nul ne saurait jamais pourquoi.

Plusieurs destins se forgèrent en ces lieux. Celui de Renart, le cruel Aspirant, qui rejoignit les rangs de Gaspard afin d'exterminer la vermine elfique. Celui de Daniel, l'Aspirant vertueux qui, s'éloignant des pas de son héros, rejoignit les rangs de la Chantrie afin de protéger ceux qui étaient dans le besoin. Celui de Bael, le jeune elfe dont la blessure laissa à jamais sur son âme une profonde haine envers les humains, et qui pour cette raison rejoignit les rangs des Felassan dès que son corps le lui permit. Mais sûrement d'autres destins seraient bouleversés...
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